État du secteur spatial canadien - Rapport
Faits et chiffres de
© Sa Majesté la Reine du chef du Canada, représentée par le ministre de l'Innovation, Sciences et Développement économique Canada, .
ISSN : 2359-6346
No de catalogue : ST96-8F-PDF
Table des matières
À propos du présent rapport
Objectif
Le rapport État du secteur spatial canadien fournit des renseignements factuels sur la situation du secteur spatial canadien. Le rapport, qui en est maintenant à sa vingt-et-unième édition, se fonde sur les réponses à un questionnaire envoyé aux entreprises, aux organismes sans but lucratif, aux centres de recherche et aux universités menant des activités liées à l'espace au Canada. Cette année, le rapport repose sur la rétroaction fournie par 192 organismes.
Conformément aux pratiques en cours à l'échelle mondiale, la publication à venir sera définie par l'année au cours de laquelle l'enquête a eu lieu (). Toutefois, l'État du secteur spatial canadien ne comprend que des données pour .
Les données du rapport concernent notamment le nombre d'organismes exerçant des activités dans le secteur et leur composition, leur secteur d'activité, la main-d'œuvre du secteur spatial canadien et sa composition, les activités de recherche et développement (R-D) et l'innovation. Dans la présente édition, les données sur les tendances économiques concernent la période de à . Pour obtenir des renseignements sur les résultats antérieurs à , le lecteur est prié de consulter les rapports précédents (accessibles sur le site Web de l'Agence spatiale canadienne).
Tous les renseignements propres aux organismes ayant servi à dresser le rapport sont confidentiels et sont publiés uniquement sous forme agrégée. Ainsi, afin de respecter la confidentialité des répondants dans certains cas, les auteurs n'ont pas pu donner d'explications plus détaillées ou effectuer des analyses plus poussées des résultats.
Les chiffres présentés dans le rapport peuvent ne pas correspondre exactement aux totaux fournis en raison de l'arrondissement des chiffres.
À propos des auteurs
Direction générale des politiques
Le présent rapport est produit par la section Analyse économique et recherche, Direction générale des politiques, de l'Agence spatiale canadienne (ASC).
Personnes-ressources
- David Haight, économiste en chef, david.haight@canada.ca
- Gaëlle Bourgoin, analyste, gaelle.bourgoin@canada.ca
Les représentants des médias sont priés de communiquer avec la Direction des communications de l'ASC : 450-926-4370; courriel : ASC.Medias-Media.CSA@canada.ca.
Pour plus de renseignements
Pour obtenir de plus amples renseignements sur le secteur spatial canadien ou pour obtenir la version électronique du présent rapport, consultez la page Web suivante : www.asc-csa.gc.ca/fra/publications/default.asp.
Remerciements
L'ASC remercie tous ceux qui ont répondu au questionnaire. Sans eux, la publication du présent rapport n'aurait pas été possible.
Message du président

Sylvain Laporte,
Président de l'Agence spatiale canadienne
À titre de président de l'Agence spatiale canadienne, je suis fier de vous présenter le rapport État du secteur spatial canadien portant sur les résultats de notre sondage de . Ce rapport, que nous publions depuis , présente des renseignements détaillés sur l'activité économique générée dans le secteur spatial canadien et met en relief l'incidence des investissements dans le secteur spatial sur l'économie. Le rapport contribue à notre compréhension du secteur en fournissant des données fiables et définitives ainsi qu'une analyse des tendances à long terme.
En , le secteur spatial a généré des revenus de 5,6 G$ et contribué à hauteur de 2,3 G$ au produit intérieur brut. Les revenus tirés des activités en amont liées à la recherche, au génie et à la fabrication se sont élevés à 0,9 G$, tandis que les activités, produits et services en aval ont contribué pour 4,7 G$ au secteur. En , le secteur d'activité qui a généré le plus de revenus est celui des télécommunications par satellite, avec 4,7 G$ de l'ensemble des revenus liés à l'espace. Toutefois, c'est le secteur de la navigation qui a connu la plus forte croissance, avec des revenus en hausse de 53 M$ en , pour atteindre 269 M$. En , les dépenses de R-D ont atteint un total de 363 M$, soit 109 M$ de plus que l'année précédente. Les organismes du secteur spatial ont déclaré avoir fait 203 inventions et obtenu 118 brevets en .
L'effectif du secteur spatial canadien s'est maintenu à près de 10 000 emplois, tandis que les activités dans le secteur spatial ont soutenu près de 12 000 emplois supplémentaires dans l'économie canadienne en général. Cette année, l'Agence spatiale canadienne a également ajouté une nouvelle question sur l'effectif. Les résultats ont aidé à déterminer les compétences qui seront recherchées par les entreprises du secteur spatial canadien au cours des cinq prochaines années, comme celles liées aux systèmes de génie électrique et au développement de logiciels.
J'espère que cette publication vous sera utile. J'aimerais exprimer mes remerciements et ma gratitude à tous ceux qui ont contribué au sondage de . Le rapport État du secteur spatial canadien n'en serait pas à sa vingt-et-unième édition sans la généreuse collaboration et l'apport des représentants de l'industrie spatiale et du milieu universitaire canadiens.
1. Résumé
Résultats clés
- En , le secteur spatial a contribué pour 2,3 G$ au PIB canadien et aidé à maintenir 21 828 emplois.
- Les revenus globaux du secteur spatial canadien ont représenté 5,6 G$.
- L'effectif du secteur spatial canadien s'est établi à 9 942 équivalents temps plein (ETP), dont 43 % sont constitués de personnes hautement qualifiées (PHQ).
- Les dépenses des entreprises en recherche et développement (DERD) ont totalisé 363 M$ en , une hausse de 43 % par rapport à l'année précédente.
- Les entreprises canadiennes du domaine spatial ont généré des revenus de 330 M$ grâce à la commercialisation de projets de R-D financés par des ressources externes; il s'agit d'une hausse marquée par rapport à .
- Les organismes du secteur spatial ont déclaré avoir fait 203 inventions et obtenu 118 brevets.
- Les 30 principaux organismes du secteur spatial canadien sont à l'origine de 97 % des revenus, de 81 % de la main-d'œuvre, de 88 % des DERD, de 65 % des brevets, mais seulement de 32 % des inventions.
En , les revenus totaux du secteur spatial canadien se sont maintenus à 5,6 G$. Le taux de croissance annuel du secteur spatial de à s'est établi à 1,3 %Note de bas de page 1. En , on estime que le secteur spatial a contribué pour 2,3 G$ au PIB du Canada et qu'il a soutenu un total de 21 828 emplois dans l'ensemble de l'économie canadienne (y compris des emplois dans le secteur spatial, des emplois liés aux fournisseurs et des emplois liés aux dépenses de consommation).
Des revenus de 0,9 G$ ont été tirés des activités menées en amontNote de bas de page 2. Les revenus tirés d'activités manufacturières (un sous-ensemble des activités menées en amont) se sont établis à 726 M$, ce qui représente une croissance de 2 % par rapport aux résultats de . Les activités réalisées en avalNote de bas de page 3 ont généré la majeure partie des revenus du secteur spatial en , soit 4,7 G$. Il convient de noter que les revenus tirés du secteur des services de diffusion étaient de 2,3 G$ en , ce qui représente 50 % des revenus des activités réalisées en aval. Tous les secteurs d'activité ont connu une croissance en , à l'exception de l'observation de la Terre, qui a diminué de 21 %.
En glissement annuel, les revenus intérieurs ont diminué de 2 % et atteint 3,5 G$ en . Les revenus commerciaux constituent toujours la majeure partie des revenus intérieurs (88 %). Le reste des revenus (12 %) proviennent des différents ordres de gouvernement canadiens. Le gouvernement fédéral est à l'origine de 95 % du financement gouvernemental national pour le secteur spatial, les 5 % restants provenant des gouvernements provinciaux et administrations municipales.
Les revenus d'exportation ont augmenté de 7 % en , à 2,1 G$. Les recettes d'exportation ont augmenté dans toutes les régions, sauf en Colombie-Britannique, où les exportations ont diminué de 34 %. Les organismes ontariens sont à l'origine de 56 % des exportations spatiales canadiennes, devant le Québec et la région du Canada atlantique (chacun 13 % des exportations). Les clients non gouvernementaux constituent le principal marché étranger pour le secteur : ils représentent 85 % des revenus d'exportation du secteur spatial.
La main-d'œuvre du secteur spatial comptait 9 942 ETP en , dont 43 % de PHQ (ingénieurs, scientifiques et techniciens, par exemple). La main-d'œuvre était répartie en parts égales entre les organismes menant des activités en amont et en aval. Dans le premier cas, 61 % des travailleurs sont des PHQ, alors que dans le deuxième, la proportion est de 26 %. Les organismes universitaires représentent 16 % de l'ensemble de la main-d'œuvre du secteur spatial, à 1 606 ETP, dont 59 % de PHQ.
Les DERD se sont établies à 363 M$ en ; 79 organismes ont entrepris des projets de R-D dans le secteur spatial. Il s'agit d'une hausse de 43 % par rapport aux résultats en , les dépenses de R-D ayant grimpé de 109 M$. Les organismes en amont sont le principal moteur des dépenses de R-D, avec 56 % de l'ensemble des DERD du secteur spatial. Les organismes du secteur spatial ont déclaré avoir fait 203 inventions et obtenu 118 brevets en . Les organismes en amont sont à l'origine de 74 % des inventions et de 65 % des brevets.
En , les 30 principaux organismes du secteur spatial canadien, dont quatre universités et 18 petites et moyennes entreprises (PME), ont généré 97 % du total des revenus spatiaux et 81 % de l'emploi dans le secteur spatial, une tendance semblable à celle des années précédentes. Ils comptaient également pour 88 % des DERD et 65 % des brevets, mais pour seulement 32 % des inventions.
Les PME ont représenté 95 % des entreprises du secteur spatial canadien en . Soixante-deux pour cent des PME du secteur spatial canadien étaient des entreprises réalisant des activités en amont et 38 %, des entreprises réalisant des activités en aval. L'ensemble des PME sont responsables de 48 % des revenus du secteur spatial au Canada et de 33 % des emplois dans le domaine.

Formation de l'astronaute de l'ASC David Saint-Jacques sur les sorties dans l'espace
L'astronaute canadien David Saint-Jacques et ses collègues Nick Hague et Serena Auñón-Chancellor de la NASA suivent une formation sur les sorties dans l'espace dans le Laboratoire de flottabilité nulle (NBL) de la NASA, à Houston. () (Source : NASA.)

Un système innovateur de capteurs pour la Station spatiale internationale assurera la sécurité des astronautes
Dans le cadre d'un contrat accordé par l'Agence spatiale canadienne (ASC), Neptec Design Group concevra un système de vision ultraperfectionné pour la Station spatiale internationale (SSI). Ce système de vision innovateur fera appel à trois types de capteurs pour surveiller la coque de la SSI afin que le laboratoire orbital demeure sécuritaire et opérationnel. () (Source : ASC.)
2. Analyse des retombées économiques
Résultat clé
- En , le secteur spatial a contribué pour 2,3 G$ au PIB canadien et aidé à maintenir 21 828 emplois.
La méthode utilisée pour l'analyse des retombées économiques est décrite à l'annexe B.
Retombées économiques – Produit intérieur brut
En , le secteur spatial a contribué à hauteur de 2,3 G$ au PIB du Canada, ce qui représente la valeur de tous les biens et services finaux produits par le secteur spatial à l'intérieur du Canada. L'apport global du secteur au PIB se répartit comme suit :
- 1,22 G$ en retombées liées au secteur spatial;
- 0,59 G$ en retombées liées aux fournisseurs;
- 0,54 G$ en retombées liées aux dépenses de consommation des employés du secteur.
Le multiplicateur de PIB correspondant aux retombées du secteur spatial sur l'économie dans son ensemble se situe à 1,92 (retombées sur le PIB global/retombées sur le PIB du secteur spatial). Autrement dit, pour chaque dollar de PIB attribuable au secteur spatial, d'autres organismes ajoutent une contribution de 0,92 $ à l'économie.
Directes | Indirectes | Induites | |
---|---|---|---|
G$ en | 1,22 | 0,59 | 0,54 |
Retombées économiques – Emplois soutenus
En , il y avait 21 828 emplois attribuables au secteur spatial au Canada. Ce total se répartit comme suit :
- 9 942 emplois dans le secteur spatial;
- 6 364 emplois au sein de l'industrie des fournisseurs;
- 5 522 emplois créés et soutenus grâce aux dépenses de consommation par les employés associés.
Le multiplicateur de création d'emploi du secteur spatial (création totale d'emploi/création d'emplois dans le secteur spatial) se situe donc à 2,20. Autrement dit, chaque emploi dans le secteur spatial appuie 1,20 emploi dans le reste de l'économie.
Directes | Indirectes | Induites | |
---|---|---|---|
9 942 | 6 364 | 5 522 |
3. Résultats
Résultats clés
- En , les revenus totaux du secteur spatial canadien ont atteint 5,6 G$.
- L'effectif du secteur spatial canadien est resté stable, à 9 942 ETP.
- Le nombre de PHQ a connu une croissance de 5 %, totalisant 4 302 ETP. De l'ensemble des emplois dans le secteur, 43 % sont occupés par des PHQ.
- L'Ontario et le Québec sont les deux provinces où les revenus liés au secteur spatial sont les plus élevés, mais c'est dans la région des Prairies que la croissance la plus forte a été enregistrée.
- Le Québec et l'Ontario sont à l'origine de 77 % des emplois dans le secteur.
Revenus totaux
En , les revenus du secteur spatial canadien sont demeurés stables et ont totalisé 5,6 G$, soit une hausse de 1,2 % (65 M$) en un an. Le secteur a enregistré une croissance annuelle moyenne faible de à (1,3 %)Note de bas de page 4. La section « Revenus selon le marché et la clientèle
» contient une analyse détaillée des moteurs de cette croissance.
Il convient de noter que les résultats présentés dans le présent rapport sont fournis au prix courant (c.-à-d. non rajustés pour tenir compte de l'inflation).
Revenus (M$) | 5 383 | 5 298 | 5 530 | 5 595 |
---|
Effectif
La main-d'œuvre du secteur spatial est demeurée stable en , les 9 942 ETP représentant une hausse de moins de 1 % (59 ETP) par rapport à l'année précédente. Elle est répartie en parts égales entre les organismes réalisant des activités en amont et en aval, qui comptent de part et d'autre 50 % des ETP. Il convient de prendre note que ces données sur l'effectif ne tiennent pas compte des fonctionnaires.
Effectif | 10 012 | 9 927 | 9 883 | 9 942 |
---|
Catégories de travailleurs
En , la principale catégorie de travailleurs du secteur a été celle des ingénieurs et des scientifiques (3 201 ETP; 32 % de l'effectif total). Le deuxième groupe en importance est celui des employés administratifs (2 814 ETP; 28 % de l'effectif total). Les emplois techniques viennent au troisième rang (1 102 ETP; 11 % de l'effectif total), devant les employés en gestion, en publicité, en ventes, les étudiants et les autres employés, qui composent le reste de l'effectif.
Gestion | Ingénieurs et scientifiques | Techniciens | Marketing et ventes | Administration | Autres | Étudiants/stagiaires | |
---|---|---|---|---|---|---|---|
7 % | 32 % | 11 % | 5 % | 28 % | 10 % | 7 % |
Personnes hautement qualifiées (PHQ)
La mesure des PHQ indique le nombre d'ingénieurs, de scientifiques et de techniciens employés dans le secteur spatial canadien. En , le nombre de PHQ a crû de 5 % et s'est élevé à 4 302 ETP. Les PHQ représentent 43 % de l'ensemble de la main-d'œuvre du secteur spatial canadien, mais il existe des différences importantes entre les activités en amont et en aval : en amont, 61 % des travailleurs sont des PHQ, alors qu'en aval, ils ne représentent que 26 % du total.
- 37 % de l'ensemble des PHQ du secteur spatial canadien travaillent en Ontario et 38 % de l'effectif du secteur spatial de l'Ontario sont des PHQ.
- 31 % de l'ensemble des PHQ du secteur spatial canadien travaillent au Québec et 39 % de l'effectif du secteur spatial du Québec sont des PHQ.
- 17 % de l'ensemble des PHQ du secteur spatial canadien travaillent dans les Prairies et 73 % de l'effectif du secteur spatial des Prairies sont des PHQ.
- 10 % de l'ensemble des PHQ du secteur spatial canadien travaillent en Colombie-Britannique (C.-B.) et 72 % de l'effectif du secteur spatial de la C.-B. sont des PHQ.
- 5 % de l'ensemble des PHQ du secteur spatial canadien travaillent dans le Canada atlantique et 30 % de l'effectif du secteur spatial du Canada atlantique sont des PHQ.
Ontario | Québec | Atlantique | Colombie-Britannique | Prairies | |
---|---|---|---|---|---|
37 % | 31 % | 5 % | 10 % | 17 % |
Effectif national total | Nombre total de PHQ | % de PHQ par rapport à la région | % de PHQ par
rapport à l'effectif national |
|
---|---|---|---|---|
Colombie-Britannique | 559 | 410 | 72 % | 10 % |
Prairies | 1 005 | 732 | 73 % | 17 % |
Ontario | 4 269 | 1 613 | 38 % | 37 % |
Québec | 3 383 | 1 329 | 39 % | 31 % |
Atlantique | 717 | 219 | 30 % | 5 % |
Total | 9 942 | 4 302 |
Défis et besoins en main-d'œuvre dans le secteur spatial
Pour la première fois, une série de nouvelles questions sur les défis de la main-d'œuvre et les besoins futurs en compétences ont été ajoutées au sondage sur l'état du secteur spatial canadien. En , 49 % des entreprises du secteur spatial canadien ont eu de la difficulté à embaucher du personnel au point que des postes sont restés vacants. Les entreprises ont eu le plus de peine à trouver des ingénieurs, des scientifiques et des techniciens, ainsi que du personnel de marketing et de vente. Les deux principales raisons invoquées pour expliquer les difficultés d'embauche étaient la concurrence d'autres secteurs industriels pour les mêmes talents, suivie par le manque de compétences requises pour le poste chez les candidats.
Les entreprises qui font face à la pénurie d'employés ont utilisé trois stratégies principales pour régler le problème : elles ont offert de la formation interne à leurs employés, imparti une partie du travail et demandé aux employés actuels de faire des heures supplémentaires.
Au cours des cinq prochaines années, les entreprises du secteur spatial canadien seront à la recherche d'employés possédant des compétences dans les domaines suivants : systèmes de génie électrique , développement de logiciels, développement d'entreprises et commercialisation, systèmes de génie mécanique et analyse avancée de données.
Répartition et tendances selon la région
Les proportions des revenus totaux et des emplois attribuables aux différentes provinces sont restées relativement stables d'une année à l'autre.
Ontario | Québec | Atlantique | Colombie-Britannique | Prairies | |
---|---|---|---|---|---|
53 % | 27 % | 8 % | 5 % | 6 % |
Ontario | Québec | Atlantique | C.-B. | Prairies | |
---|---|---|---|---|---|
Croissance (en %) | 10 % | -15 % | 55 % | -6 % | 24 % |
Exportations | Intérieurs | Exportations | Intérieurs | |
---|---|---|---|---|
C.-B. | 200 898 160 | 186 098 462 | 132 101 525 | 158 281 404 |
Prairies | 224 595 383 | 40 912 268 | 258 133 111 | 74 270 140 |
Ontario | 1 065 858 727 | 1 783 713 772 | 1 189 394 602 | 1 783 422 519 |
Québec | 220 231 098 | 1 339 474 081 | 265 626 405 | 1 261 918 183 |
Atlantique | 273 132 386 | 195 231 815 | 274 898 280 | 197 308 664 |
Revenus selon la région
Colombie-Britannique
En , la Colombie-Britannique a généré des revenus de 290 M$, soit une baisse de 25 % (97 M$) par rapport à . Les revenus intérieurs ont aussi diminué de 15 % (28 M$), passant de 186 M$ en à 158 M$ en . Les revenus d'exportation ont également diminué de 34 %, soit 69 M$, passant de 201 M$ à 132 M$ de à .
De à , les revenus totaux de la Colombie-Britannique ont baissé de 6 %, passant de 309 M$ à 290 M$. Cette baisse est attribuable à une diminution de 30 % des revenus intérieurs, qui sont passés de 226 M$ à 158 M$. Au cours de la même période, les revenus d'exportation ont augmenté de 60 %, passant de 83 M$ à 132 M$.
La Colombie-Britannique représente 5 % de l'ensemble des revenus du secteur spatial canadien. Le nombre de répondants menant des activités en amont et en aval en Colombie‑Britannique est à peu près égal. Les organismes menant des activités en amont ont généré 61 % des revenus du secteur spatial de la province et les organismes menant des activités en aval ont généré 39 % des revenus du secteur spatial de la province. La Colombie-Britannique est la seule province où les activités en amont génèrent plus de revenus que les activités en aval.
Prairies (Alberta, Saskatchewan et Manitoba)
Dans les Prairies, en , les revenus ont augmenté de 25 % (67 M$), pour atteindre 332 M$. Les revenus intérieurs ont augmenté de 82 % (33 M$), passant de 41 M$ en à 74 M$ en . Les revenus d'exportation, quant à eux, sont passés de 225 M$ en à 258 $ en , une hausse de 15 %.
- En Alberta, les revenus ont augmenté de 67 M$, soit 38 % (de 178 M$ à 245 M$).
- En Saskatchewan, les revenus ont diminué de 15 M$, soit -21 % (de 70 M$ à 55 M$).
- Au Manitoba, les revenus ont augmenté de 15 M$, soit 83 % (de 17 M$ à 32 M$).
Entre et , les revenus totaux ont augmenté de 24 %, passant de 268 M$ en à 332 M$ en . Bien que les revenus intérieurs aient diminué de 27 %, passant de 101 M$ en à 74 M$ en , les exportations ont augmenté de 55 %, passant de 167 M$ à 258 M$ durant la même période.
Les Prairies représentent 6 % des revenus du secteur spatial canadien. Les organismes en amont génèrent 33 % des revenus dans la région, contre 67 % pour les organismes en aval.
Ontario
En Ontario, les revenus ont progressé de 4 % (123 M$); ils ont atteint 3 G$ en . Les revenus intérieurs sont demeurés stables à 1,8 G$, tandis que les exportations ont augmenté de 12 %, passant de 1,1 G$ en à 1,2 G$ en .
De à , les revenus totaux ont crû de 10 % en Ontario. Cette croissance a été tirée par les revenus d'exportation, qui sont passés de 913 M$ à 1,2 G$ (hausse de 30 %). Les revenus intérieurs sont demeurés stables à 1,8 G$.
L'Ontario représentait 53 % de l'ensemble des revenus du secteur spatial canadien. Alors que le nombre d'organismes en amont est plus du double de celui d'organismes en aval dans le secteur spatial ontarien (selon les réponses au questionnaire), ce sont les organismes en aval qui génèrent la très large part des revenus (88 %) grâce aux activités d'exploitation de satellites, de fabrication de matériel de télécommunications par satellite (terminaux de satellites) et de services de diffusion. Les 12 % des revenus restants sont attribuables aux organismes en amont.
Québec
Au Québec, les revenus ont reculé de 2 % (32 M$) au cours de la dernière année, s'établissant à 1,5 G$ en . Les revenus intérieurs ont baissé de 6 %, ou 78 M$, passant de 1,34 G$ en à 1,26 G$ en . Les revenus d'exportation ont augmenté, de 21 %, passant de 220 M$ en à 266 M$ en .
De à , les revenus totaux du secteur au Québec ont chuté de 15 % (passant de 1,8 G$ à 1,5 G$). Cette hausse s'explique par une baisse de 19 % des revenus intérieurs, qui sont passés de 1,6 G$ en à 1,3 G$ en . Les revenus d'exportation ont augmenté de 12 %, passant de 238 M$ à 266 M$ au cours de la même période.
Le Québec représentait 27 % de l'ensemble des revenus du secteur spatial canadien. Alors que le Québec compte presque quatre fois plus d'organismes en amont que d'organismes en aval, ce sont ces derniers qui génèrent la vaste majorité des revenus (82 %) plutôt que les organismes en amont (18 %).
Canada atlantique (Nouveau-Brunswick, Terre-Neuve-et-Labrador et Nouvelle-Écosse)
En , les revenus dans le Canada atlantique ont augmenté de 1 % (4 M$), passant de 468 M$ en à 472 M$ en . Les revenus d'exportation ont progressé de 1 % en , passant de 273 M$ en à 275 M$ en . Les revenus intérieurs ont aussi progressé de 1 % (2 M$), passant de 195 M$ en à 197 M$ en .
- Les revenus à Terre-Neuve-et-Labrador sont demeurés stables en , avec une augmentation de 0,5 %, s'établissant à 306 M$ en un an.
- Au Nouveau-Brunswick, les revenus se sont établis à 161 M$, en hausse de 2 % par rapport à l'année précédente.
- La Nouvelle-Écosse a vu ses revenus chuter de 14 %; ils totalisaient 5 M$.
De à , les revenus totaux du secteur spatial au Canada atlantique ont bondi de 55 % (168 M$) grâce aux bons résultats enregistrés à la fois sur le plan intérieur et sur celui de l'exportation. Les revenus intérieurs ont fait une poussée de 33 %, passant de 148 M$ en à 197 M$ en . Sur la même période, les revenus d'exportation ont grimpé de 76 %, passant de 156 M$ en à 275 M$ en .
La région de l'Atlantique représente 8 % des revenus du secteur spatial canadien. La région compte peu de petits et de moyens acteurs en amont, lesquels appartiennent surtout au milieu universitaire, et quelques entreprises en aval. Les organisations réalisant des activités en aval sont à l'origine de 97 % des revenus, et celles en amont sont responsables des 3 % restants.
Effectif selon la région
- Colombie-Britannique : 6 % (569 ETP) de l'effectif du secteur spatial canadien, en baisse de 9 % (-55 employés) par rapport à l'an dernier.
- Prairies : 10 % (1 005 ETP), en hausse de 12 % (111 employés).
- Ontario : 43 % (4 269 ETP), en baisse de 3 % (-139 employés).
- Québec : 34 % (3 383 ETP) en hausse de 4 % (128 employés).
- Canada atlantique : 7 % (717 ETP), en hausse de 2 % (15 employés).
Gestion | Ingénieurs et scientifiques |
Techniciens | Marketing et ventes |
Administration | Autres | Étudiants/ stagiaires |
Total | % de l'effectif total |
|
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
C.-B. | 57 | 331 | 79 | 27 | 53 | 7 | 15 | 569 | 6 % |
Prairies | 93 | 629 | 103 | 17 | 22 | 64 | 77 | 1 005 | 10 % |
Ontario | 335 | 1 124 | 490 | 271 | 1 213 | 508 | 329 | 4 269 | 43 % |
Québec | 136 | 972 | 358 | 92 | 1 397 | 239 | 190 | 3 383 | 34 % |
Atlantique | 46 | 147 | 72 | 89 | 129 | 189 | 46 | 717 | 7 % |
Total | 667 | 3 201 | 1 102 | 497 | 2 814 | 1 007 | 657 | 9 942 | 100 % |
4. Revenus selon le marché et la clientèle
Résultats clés
- En , les revenus générés par les activités en amont ont totalisé environ 0,9 G$, contre 4,7 G$ pour ceux des activités en aval.
- La catégorie des services est responsable de la plus grande part des revenus, mais c'est dans la fabrication (composante terrestre) et la catégorie des produits et applications à valeur ajoutée que la plus forte croissance a été enregistrée.
- En ce qui a trait aux secteurs d'activité, 85 % des revenus ont été générés par celui des télécommunications par satellite. Toutefois, c'est le secteur de la navigation qui a connu la plus forte croissance.
- Les exportations canadiennes liées à l'espace ont augmenté de 7 %, à 2,1 G$. Les États-Unis demeurent la principale destination des exportations du secteur spatial, représentant 46 % de ces revenus.
- Dans l'ensemble, 13 % des revenus du secteur spatial ont découlé de sources gouvernementales et 87 %, de sources privées.
Part de marché selon la catégorie de la chaîne de valeur
Les revenus du secteur spatial peuvent être ventilés selon diverses catégories de la chaîne de valeur, en fonction du type d'activité mené par les organismes pour produire des biens et des services. De façon générale, la chaîne de valeur est divisée entre activités en amont et activités en aval. Au Canada, les activités en amont, qui regroupent les activités de recherche, de génie et de services-conseils, de même que la fabrication (composantes terrestre et spatiale), ont généré 0,9 G$ des revenus en . La même année, les activités en aval, qui regroupent l'exploitation de satellites, la fabrication de produits (p. ex. des terminaux), la conception de logiciels et la prestation de services (p. ex. de diffusion), ont généré 4,7 G$ de revenus. Une description approfondie des catégories de la chaîne de valeur est présentée à l'annexe C. La répartition des revenus entre les différentes catégories est la suivante :
- Les activités de recherche, de génie et de services d'experts-conseils ont totalisé 195 M$ en , en baisse de 7 % (-14 M$) par rapport à . Cette catégorie représente 3 % des revenus du secteur.
- La fabrication (composante spatiale) a atteint une valeur de 346 M$ en , en baisse de 33 % (-168 M$) par rapport à . Elle représente 6 % de l'ensemble des revenus.
- La fabrication (composante terrestre) a généré des revenus de 380 M$ en , en hausse de 94 % (184 M$) par rapport à . Elle représente 7 % de l'ensemble des revenus.
- L'exploitation de satellites a totalisé des revenus de 980 M$ en , en hausse de 5 % (45 M$) par rapport à . Elle représente 18 % de l'ensemble des revenus.
- Les produits et les applications ont généré des revenus de 1 G$ en , une hausse de 12 % (114 M$) par rapport à . Il s'agit de 18 % des revenus du secteur.
- Les services ont totalisé des revenus de 2,7 G$ en , en baisse de 3 % (-96 M$) par rapport à . Il s'agit de 48 % des revenus du secteur.
Aval | Amont | |||||
---|---|---|---|---|---|---|
Services | Produits et applications | Exploitation de satellites | Fabrication - composante terrestre | Fabrication - composante spatiale | Recherche, génie et services d'experts-conseils | |
Proportion | 48 % | 18 % | 18 % | 7 % | 6 % | 3 % |
Part de marché selon le secteur d'activité
En , les revenus ont augmenté dans tous les secteurs d'activité, à l'exception de l'observation de la Terre. Les tendances observées sur la période de à sont décrites ci‑dessous.
Télécommunications par satellite
En , les télécommunications par satellite ont généré 4,7 G$, soit 85 % du total des revenus du secteur spatial. La très grande majorité (90 %) des revenus attribuables aux télécommunications par satellite viennent d'activités en aval. Ils se répartissent comme suit :
- Exploitation de satellites : 959 M$
- Applications et produits (p. ex. antennes) : 689 M$
- Services de diffusion : 2,3 G$
- Autres services de télécommunications : 274 M$
Le reste des revenus des télécommunications par satellite ont été tirés des activités en amont :
- Recherche, génie et services d'experts-conseils : 48 M$
- Fabrication (composante spatiale) : 221 M$
- Fabrication (composante terrestre) : 212 M$
Les revenus associés aux télécommunications par satellite ont augmenté de 2 %, ou 94 M$, en . De à , ils ont augmenté de 5 % (232 M$), passant de 4,5 G$ à 4,7 G$.
Observation de la Terre
En , les revenus tirés des activités d'observation de la Terre ont totalisé 390 M$, soit 7 % du total des revenus du secteur spatial. La plupart des revenus provenaient des activités d'observation de la Terre réalisées en amont :
- Recherche, génie et services d'experts-conseils : 41 M$
- Fabrication (composante spatiale) : 59 M$
- Fabrication (composante terrestre) : 162 M$
Les autres revenus provenaient des activités réalisées en aval :
- Exploitation de satellites : 15 M$
- Applications et produits : 97 M$
- Services : 16 M$
Les revenus tirés des activités d'observation de la Terre ont diminué de 21 % (-105 M$) en . Entre et , ces revenus ont connu une baisse de 24 % (-126 M$), passant de 516 M$ à 390 M$.
Exploration spatiale
Les revenus tirés de l'exploration spatiale ont totalisé 115 M$ en , ce qui représente 2 % des revenus totaux du secteur spatial. Le secteur en amont représentait 97 % des revenus d'exploration spatiale, répartis comme suit :
- Recherche, génie et services d'experts-conseils : 57 M$
- Fabrication (composante spatiale) : 52 M$
- Fabrication (composante terrestre) : 1,8 M$
Les autres revenus provenaient des activités réalisées en aval :
- Exploitation de satellites : 0,4 M$
- Applications et produits : 2,7 M$
- Services : 0,9 M$
Les revenus tirés de l'exploration spatiale ont augmenté de 12 %, ou 13 M$, en . Entre et , ils ont augmenté de 2 % (2 M$), passant de 113 M$ à 115 M$.
Navigation
Les revenus tirés de la navigation ont atteint 269 M$ en , soit 5 % des revenus totaux du secteur spatial. Au Canada, 99 % des activités spatiales liées à la navigation sont réalisées en aval. Les produits, les applications et les services sont stimulés par la demande des consommateurs, des entreprises et des utilisateurs finaux gouvernementaux. Les revenus tirés des activités de navigation sont répartis comme suit :
- Exploitation de satellites : 4 M$
- Produits et applications : 227 M$
- Services : 34 M$
Les revenus tirés des autres activités, réalisées en amont, sont évalués à environ 4 M$ répartis comme suit :
- Recherche, génie et services d'experts-conseils : 3 M$
- Fabrication (composante terrestre) : 1 M$
De à , les revenus tirés de la navigation ont augmenté de 25 %, soit 53 M$. Entre et , ces revenus ont bondi de 42 % (79 M$), passant de 190 M$ à 269 M$.
Sciences spatiales
En , les revenus tirés des sciences spatiales ont totalisé 66 M$, ce qui représente 1 % du total des revenus du secteur spatial. La plupart des revenus tirés des sciences spatiales proviennent des activités réalisées en amont :
- Recherche, génie et services d'experts-conseils : 44 M$
- Fabrication (composante spatiale) : 5 M$
- Fabrication (composante terrestre) : 4 M$
Les revenus restants proviennent des activités réalisées en aval :
- Exploitation de satellites : 1 M$
- Produits et applications : 6 M$
- Services : 6 M$
Les revenus tirés des sciences spatiales ont augmenté de 8 %, ou 5 M$, en . Entre et , ils ont augmenté de 39 % (18 M$), passant de 48 M$ à 66 M$.
Autres revenus
De à , les revenus de cette catégorie ont augmenté de 31 %, passant de 15 M$ à 20 M$. Ils correspondent à 0,4 % des revenus totaux du secteur spatial. Les activités classées dans cette catégorie sont de nature variable et peuvent changer de catégorie. Par conséquent, il se peut que les changements survenant dans ces autres activités aient une pertinence statistique moindre que ceux touchant les secteurs d'activité mentionnés précédemment.
Télécomm. par satellite | Navigation | Exploration spatiale | Observation de la Terre | Sciences spatiales | Autres | |
---|---|---|---|---|---|---|
85 % | 5 % | 2 % | 7 % | 1 % | 0.4 % |
Télécomm. par satellite |
Navigation | Exploration spatiale |
Observation de la Terre |
Sciences spatiales |
Autres | |
---|---|---|---|---|---|---|
Variation (en %) | 5 % | 42 % | 2 % | -24 % | 39 % | 42 % |
Aval | Amont | |||||
---|---|---|---|---|---|---|
Services | Produits et applications | Exploitation de satellites | Fabrication – composante terrestre | Fabrication – composante spatiale | Recherche, génie et services d'experts-conseils | |
55 % | 15 % | 20 % | 4 % | 5 % | 1 % |

Dextre réussit l'opération robotisée la plus complexe jamais réalisée à la Station spatiale internationale
Au cours des deux premières semaines de , les contrôleurs au sol et les astronautes ont fait équipe avec Dextre, le robot à tout faire canadien, pour mettre à niveau le système d'alimentation de la Station. (Source : NASA.)
Part de marché par emplacement des clients
Revenus intérieurs par rapport aux revenus d'exportation
En , les revenus du secteur spatial canadien ont totalisé 5,6 G$, dont 62 % (3,5 G$) provenaient de sources intérieures et 38 % (2,1 G$), des exportations. Les revenus intérieurs ont diminué de 2 % (-70 M$) en ; les exportations ont augmenté de 7 %, ou 135 M$.
Le taux de croissance moyen affiché entre et est de 1,3 % pour l'ensemble du secteur spatial, de -3,2 % pour les revenus intérieurs et de 11 % pour les exportations.
Si l'on exclut les services de diffusion, les revenus totaux générés par le secteur spatial canadien sont passés de 2,7 G$ en à 3,3 G$ en . Si l'on exclut les services de diffusion, le taux de croissance moyen affiché entre et est de 6,3 % pour l'ensemble du secteur spatial, de -0,5 % pour les revenus intérieurs et de 11 % pour les exportations.
Revenus intérieurs | Revenus d'exportations | |
---|---|---|
3 826 | 1 557 | |
3 704 | 1 594 | |
3 545 | 1 985 | |
3 475 | 2 120 |
Revenus intérieurs | Revenus d'exportations | |
---|---|---|
3 826 446 289 | 1 556 602 010 | |
3 704 150 826 | 1 594 323 346 | |
3 545 430 399 | 1 984 715 754 | |
3 475 200 911 | 2 120 153 923 |
Marchés d'exportation
Les revenus d'exportation ont atteint 2,1 G$ en , bien que tous les marchés d'exportation n'aient pas augmenté au même rythme.
En , les États-Unis sont demeurés la principale destination des exportations du secteur spatial canadien, ayant absorbé 46 % de l'ensemble des exportations. Les revenus tirés des exportations à destination des États-Unis ont augmenté de 7 % (66 M$), passant de 918 M$ en à 984 M$ en .
L'Europe est demeurée le deuxième marché d'exportation du Canada dans le domaine spatial. De à , les exportations canadiennes à destination de l'Europe ont crû de 9 % (42 M$), passant de 470 M$ à 512 M$. L'Europe représentait 24 % de l'ensemble des exportations.
Le marché d'exportation de l'Asie a progressé de 26 % (75 M$), passant de 289 M$ en à 364 M$ en . La région représentait 17 % de l'ensemble des exportations.
En , le marché d'exportation de l'Amérique du Sud a augmenté de 24 % (23 M$), passant de 96 M$ en à 119 M$ en . La région représentait 6 % de l'ensemble des exportations.
Les exportations vers l'Amérique centrale, les Caraïbes et le Mexique ont augmenté de 17 % (5 M$), passant de 29 M$ en à 34 M$ en . La région représentait 2 % des revenus totaux d'exportation.
Les exportations vers l'Océanie ont diminué de 43 % (-15 M$), passant de 34 M$ en à 19 M$ en . L'Océanie était à l'origine de 1 % de l'ensemble des revenus d'exportation.
Les revenus d'exportation provenant de l'Afrique ont augmenté de 26 % (6 M$), passant de 21 M$ en à 27 M$ en . De façon générale, la croissance des exportations à destination de cette région a été plutôt inégale, c'est-à-dire que des années de forte croissance ont été suivies par des baisses, et vice versa. L'Afrique représentait 1 % de l'ensemble des revenus du secteur spatial canadien.
Enfin, en , 3 % des exportations totales, soit 61 M$, n'ont pas été affectées à une région précise du monde.
États-Unis | Europe | Asie | Amérique du Sud | Afrique | Océanie | Amérique centrale, Caraïbes, Mexique |
Autre | |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
46 % | 24 % | 15 % | 5 % | 1 % | 2 % | 1 % | 6 % |
États-Unis | Europe | Asie | Amérique du Sud | Afrique | Océanie | Amérique centrale, Caraïbes, Mexique |
Autre | |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
46 % | 24 % | 17 % | 6 % | 1 % | 1 % | 2 % | 3 % |
États-Unis | 797 | 854 | 918 | 984 |
---|---|---|---|---|
Europe | 354 | 354 | 470 | 512 |
Asie | 256 | 232 | 289 | 364 |
Amérique du Sud | 96 | 100 | 96 | 119 |
Afrique | 14 | 8 | 21 | 27 |
Océanie | 12 | 14 | 34 | 19 |
Amérique centrale, Caraïbes, Mexique | 6 | 7 | 29 | 34 |
Autres | 22 | 24 | 128 | 61 |
Part de marché par type de client
Les clients sont catégorisés selon qu'ils relèvent ou non d'un gouvernement. Les clients gouvernementaux comprennent les divers ordres de gouvernement au Canada (municipaux, provinciaux, fédéraux) et les gouvernements étrangers. Les clients non gouvernementaux comprennent les entreprises, les consommateurs individuels et les organismes sans but lucratif ou les fondations (tant au Canada qu'à l'étranger).
Dans l'ensemble, 13 % des revenus du secteur spatial en ont découlé de clients gouvernementaux, et 87 % de clients non gouvernementaux. Il convient de souligner que les clients gouvernementaux constituent la principale clientèle de certains secteurs, notamment l'exploration spatiale et les sciences spatiales, tandis que le secteur des télécommunications par satellite compte surtout des clients non gouvernementaux.
Les organismes réalisant des activités en amont dépendent beaucoup plus des sources de financement gouvernementales que ceux réalisant des activités en aval, lesquels tirent leurs revenus presque exclusivement de clients non gouvernementaux. En , les entreprises réalisant des activités en amont ont tiré leurs revenus du secteur privé dans une proportion de 49 %, cette proportion étant de 95 % pour celles réalisant des activités en aval. Il convient de souligner qu'un certain nombre de PME en aval sont fortement tributaires de clients gouvernementaux, notamment les acteurs à valeur ajoutée dans le secteur de l'observation de la Terre. D'ailleurs, les forces motrices et les difficultés de ces PME sont semblables à celles des PME en amont.
Gouvernementaux | Non gouvernementaux | |
---|---|---|
Secteur spatial canadien | 13 % | 87 % |
Gouvernementaux | Non gouvernementaux | |
---|---|---|
Activités réalisées en amont | 51 % | 49 % |
Gouvernementaux | Non gouvernementaux | |
---|---|---|
Activités réalisées en aval | 5 % | 95 % |
Répartition des clients nationaux, par type
En , 88 % des revenus intérieurs provenaient de clients non gouvernementaux. Les clients non gouvernementaux peuvent être des particuliers, comme les abonnés aux services de radiodiffusion télévisuelle et radiophonique. Les autres clients non gouvernementaux comprennent des entreprises, comme c'est souvent le cas dans les secteurs de l'observation de la Terre et de la navigation, où les produits de données spatiales sont intégrés aux activités des entreprises. Une faible proportion des revenus non gouvernementaux est attribuable au financement venant de fondations ou d'organismes à but non lucratif, ou aux ventes faites à ces fondations et organismes.
Les clients gouvernementaux représentent les 12 % restants du marché intérieur. Les clients gouvernementaux sont à l'origine de la plupart des revenus en amont (77 %). Les clients gouvernementaux sont principalement actifs dans le secteur de la recherche, du génie et des services d'experts-conseils. Les revenus commerciaux représentent le reste (23 %). En aval, les rôles sont inversés : les clients gouvernementaux sont à l'origine d'à peine 3 % des revenus intérieurs.
La majeure partie du financement provient de sources fédérales. Selon les organismes du secteur spatial, les cinq plus importantes sources de revenus tirés du gouvernement fédéral en ont été l'Agence spatiale canadienne, Services publics et Approvisionnement Canada, le ministère de la Défense nationale, le Conseil de recherches en sciences naturelles et en génie, et Services partagés Canada.
Gouvernementaux (civils et militaires) | Municipaux | Provinciaux | Gouvernementaux - autres | Non gouvernementaux | |
---|---|---|---|---|---|
11 % | 0.1 % | 0.5 % | 0.002 % | 88 % |
Répartition des clients à l'étranger, par type
Les clients non gouvernementaux constituent le segment de marché le plus important à l'étranger, représentant 85 %, ou 1,8 G$, des revenus d'exportation. Les clients gouvernementaux représentent les 15 % restants (315 M$) des exportations. Ce constat vaut tant en amont qu'en aval, où les revenus commerciaux représentent 68 % et 91 % des revenus, respectivement.
Les exportations vers les clients commerciaux sont fortes dans trois grands secteurs de la chaîne de valeur : la fabrication, l'exploitation de satellites et les produits et applications. En ce qui concerne les activités de fabrication, plusieurs entreprises fabriquent des composants pour le compte de grandes entreprises étrangères par le truchement des chaînes de valeur mondiales et, plus rarement, elles vendent des systèmes spatiaux complets de bout en bout. L'exploitation de satellites comprend principalement les ventes liées à l'exploitation de systèmes de télécommunications commerciaux. Les produits et applications vendus à des clients du secteur privé concernent principalement la vente d'antennes, de récepteurs et d'autre équipement terrestre dans les secteurs de la navigation et des télécommunications par satellite. Les exportations non gouvernementales associées au secteur de l'observation de la Terre sont limitées, mais un petit marché existe pour les données et les applications logicielles.
En outre, une petite proportion d'organismes non gouvernementaux, surtout des fondations, fournissent du financement aux universités et aux centres de recherche canadiens. Les montants en question sont relativement modestes et considérés comme des « revenus d'exportation
» dans l'analyse globale du secteur spatial canadien.
Gouvernementaux | Non gouvernementaux | |
---|---|---|
15% | 85% |
5. Innovation
Résultats clés
- Les dépenses des entreprises en recherche et développement (DERD) ont grimpé à 363 M$ en , une hausse de 43 % par rapport à l'année précédente.
- Dans le secteur spatial, l'intensité de la R-D dans le sous-secteur de la fabrication était dix fois supérieure à la moyenne de l'ensemble du secteur de la fabrication au Canada.
- Les entreprises canadiennes du domaine spatial ont généré des revenus de 330 M$ grâce à la commercialisation de projets de R-D financés par des ressources externes; il s'agit d'une hausse de 169 % par rapport à .
- Les organismes du secteur spatial ont déclaré avoir fait 203 inventions et obtenu 118 brevets.
Dépenses des entreprises en R-D (entreprises seulement)
En , 79 entreprises ont fait des dépenses de R-D, lesquelles ont atteint 363 M$. Cela représente une augmentation de 43 % par rapport aux DERD de 254 M$ en . Les organismes en amont ont effectué 56 % de toutes les DERD dans le secteur spatial.
Les dépenses de R-D ont été financées par des sources internes (c.-à-d. profits réalisés par les entreprises réinvestis dans la R-D) ou des sources de financement externes (p. ex. subventions et contributions gouvernementales). En , les dépenses en R-D financées au moyen de sources externes représentaient 53 % (194 M$) de toutes les DERD dans le secteur spatial. La R-D financée à l'interne représentait 47 %, ou 169 M$, du total des DERD.
Grandes entreprises | PME | |
---|---|---|
Proportion des dépenses selon la taille de l'entreprise | 46 % | 54 % |
Amont | Aval | |
---|---|---|
Proportion des dépenses selon que les activités sont réalisées en amont ou en aval | 56 % | 44 % |
Degré d'intensité de la R-D (entreprises seulement)
L'intensité de la R-D est la proportion des DERD par rapport à la contribution directe du secteur spatial au PIB. Elle donne une indication du niveau d'effort requis et des investissements faits par une entreprise (ou par une industrie dans son ensemble, dans ce cas-ci) dans les activités d'innovation, par exemple, pour créer de nouveaux produits et services et de nouvelles technologies, ou pour améliorer certaines fonctions de l'entreprise, comme les techniques de production. Dans l'ensemble, l'intensité de la R-D dans le secteur spatial est de 34 %. L'intensité de R-D est plus forte en amont (45 %) qu'en aval (25 %). L'intensité de la R-D dans le sous-secteur de la fabrication (composantes spatiale et terrestre) est de 36 %, ce qui est 10 fois plus que la moyenne du secteur de la fabrication au Canada.
Commercialisation de projets de R-D financés par des sources externes (tous organismes confondus)
Les organismes produisent des rapports sur le degré de commercialisation des projets financés au départ par des fonds publics (R-D financée par des sources externes). En , 44 organismes ont généré des revenus de 330 M$ grâce à la commercialisation de projets de R-D financés par des ressources externes; il s'agit d'un bond de 169 % par rapport aux revenus de commercialisation de . Les activités réalisées en amont représentaient 78 % des revenus de commercialisation et les activités réalisées en aval, 22 %. Presque toute la commercialisation est effectuée par des entreprises.
Inventions et brevets (tous organismes confondus)
En , 55 organismes ont déclaré avoir réalisé une invention et 35 ont déposé un brevet. Entre et , le nombre d'organismes ayant réalisé des inventions et déposé des brevets a augmenté de 22 % (par rapport à 45 organismes en ) et de 52 % (par rapport à 23 organismes en ), respectivement. Entre et , le nombre d'organismes ayant réalisé des inventions a diminué de 5 % (de 58 à 55), tandis que le nombre d'organismes ayant déposé des brevets a augmenté de 21 % (de 29 à 35).
Au total, 203 inventions et 118 brevets ont été signalés. Le nombre d'inventions a augmenté de 11 %, passant de 183 en à 203 en , tandis que le nombre de brevets a grimpé de 53 %, passant de 77 en à 118 en .
Les organismes menant des activités en amont ont produit la majorité des inventions (74 %) et déposé la majorité des brevets (65 %). Ces proportions concordent avec la composition des répondants au sondage, dont près des trois quarts mènent des activités en amont. En , les organismes en amont ont déposé 77 brevets et réalisé 150 inventions, tandis que les organismes en aval ont déposé 41 brevets et réalisé 53 inventions.
6. Résultats selon la nature de l'organisme
Résultats clés
- Les 30 principales entreprises canadiennes du secteur ont généré 97 % des revenus et employé 81 % de l'effectif en .
- Les PME représentaient 95 % des entreprises du secteur spatial canadien; elles ont généré 48 % des revenus et employé 33 % de l'effectif.
- Les universités et les centres de recherche ont engrangé des revenus de 99 M$, ce qui représente 1,8 % des revenus totaux du secteur. Seize pour cent de (1 606 ETP) l'effectif total du secteur spatial y travaillaient.
Principaux organismes du secteur spatial canadien
En , les 30 principaux organismes du secteur spatial canadien ont généré 97 % des revenus dans le domaine et employé 81 % de l'effectif. Le portrait n'a guère changé au cours des dernières années, malgré certaines différences dans la composition et le classement de ces 30 organismes. Les 30 principales entreprises canadiennes du secteur étaient à l'origine de 88 % des DERD et de 65 % des brevets, mais seulement de 32 % des inventions. La plupart des 30 principaux organismes sont des entreprises, mais il y a aussi quatre universités. Environ la moitié des 30 organismes se situe en amont du secteur, et l'autre moitié, en aval.
À titre de comparaison, les 10 principaux organismes du secteur spatial canadien sont responsables à eux seuls de 86 % des revenus totaux et de 58 % des emplois dans le secteur. Là encore, le portrait est semblable à celui de , alors que les 10 principaux organismes représentaient 83 % des revenus et 50 % de l'effectif. Ces 10 principaux organismes sont à l'origine de 68 % des DERD, de 10 % des inventions et de 29 % des brevets. Huit des 10 principaux organismes se situent en aval du secteur.
Les grandes entreprises, c'est-à-dire celles qui comptent au moins 500 employés, sont peu nombreuses dans le secteur spatial. Seulement 5 % des entreprises sondées sont de grandes entreprises.
Au total, 56 organismes ont généré des revenus liés au domaine spatial de plus de 1 M$ en .
Petites et moyennes entreprises
Quatre-vingt-quinze pour cent des entreprises du secteur spatial canadien sont des PME. D'ailleurs, bon nombre des principales entreprises du secteur spatial canadien sont des PME (entreprises comptant de 1 à 499 employés). Les PME mènent principalement des activités de recherche, de génie et de services d'experts-conseils en amont (62 % des PME interrogées) et génèrent des produits, des applications et des services à valeur ajoutée en aval (38 %). En , l'ensemble des PME ont généré 48 % des revenus du secteur spatial canadien et employé 33 % de son effectif.
Les PME du secteur spatial sont hautement novatrices : elles sont responsables de 54 % de l'ensemble des DERD. Les PME du secteur spatial situées en amont sont à l'origine de 12 % des DERD du domaine, contre 42 % pour celles qui sont situées en aval. Les PME étaient également responsables de 75 % des inventions et de 50 % des brevets en .
Les PME du secteur spatial sont aussi axées sur les exportations : 77 % de leurs ventes sont réalisées à l'étranger. Par ailleurs, 56 % des revenus d'exportation sont attribuables aux PME en aval, tandis que 21 % sont attribuables aux PME en amont.
L'effectif des PME est hautement qualifié et spécialisé : 50 % des employés des PME sont des PHQ (comparativement à 34 % dans les grandes entreprises).
Universités et centres de recherche
Les revenus des universités et des centres de recherche se sont élevés à 99 M$ en , ce qui représente 1,8 % des revenus totaux. Quatre universités se sont d'ailleurs taillé une place parmi les 30 principaux organismes du secteur spatial canadien. Les universités et les centres de recherche ont reçu 95 M$ en fonds nationaux, principalement du gouvernement : 72 M$ du gouvernement fédéral, 13 M$ des gouvernements provinciaux et 0,7 M$ des administrations municipales. Le reste provient de fondations ou d'entreprises privées.
Par ailleurs, les universités et les centres de recherche ont eu accès à des fonds étrangers (3 M$). Les organismes américains (soutien total de 1,8 M$) ont été une source importante de financement des activités liées à l'espace des universités et centres de recherche du Canada. Les organismes européens viennent au deuxième rang des sources de financement étrangères (1 M$, dont la moitié provient de l'Agence spatiale européenne). Le reste du financement est venu d'autres régions du monde.
Les organismes universitaires ont employé 16 % de l'effectif total du secteur spatial en (1 606 ETP), dont 59 % étaient des PHQ. Quelque 36 % de l'effectif des universités et des centres de recherche était constitué d'étudiants, généralement des cycles supérieurs, qui ont reçu un salaire ou une autre forme de rémunération de l'université pour leur travail comme aide à la recherche, aide à l'enseignement ou autres.
En ce qui concerne la répartition régionale, les universités et les centres de recherche de l'Ontario ont obtenu 40 % du financement destiné aux activités spatiales et employé 43 % de la main-d'œuvre. Ceux du Québec ont obtenu 23 % du financement destiné aux activités spatiales et employé 24 % de la main-d'œuvre. Les universités et les centres de recherche des Prairies ont obtenu 28 % du financement destiné aux activités spatiales et employé 24 % de la main-d'œuvre. Ceux de la Colombie-Britannique ont obtenu 7 % du financement destiné aux activités spatiales et employé 3 % de la main-d'œuvre. Le Canada atlantique a obtenu 2 % du financement destinés aux activités spatiales et employé 6 % de la main-d'œuvre.
Des 39 universités et centres de recherche sondés, neuf ont produit des inventions en et sept ont déposé des brevets. Au total, les universités et les centres de recherche canadiens ont produit 27 inventions et déposé 15 brevets, ce qui représente 13 % des brevets et des inventions dans le secteur spatial.
Les universités et les centres de recherche exercent des activités en amont de la chaîne de valeur, qui concernent principalement la recherche et le génie. Cependant, il est important de noter que certaines universités et certains centres de recherche mènent aussi des activités en aval, comme l'exploitation de satellites, le développement de logiciels et l'élaboration d'algorithmes pour que les données spatiales puissent servir à mettre au point des solutions.
Ontario | Québec | Atlantique | Colombie-Britannique | Prairies | |
---|---|---|---|---|---|
40 % | 23 % | 2 % | 7 % | 28 % |
Ontario | Québec | Atlantique | Colombie-Britannique | Prairies | |
---|---|---|---|---|---|
43 % | 24 % | 6 % | 3 % | 24 % |
7. Conclusion
Dans l'ensemble, le secteur spatial canadien est demeuré stable en , les revenus s'élevant à 5,6 G$ et l'effectif comptant 9 942 ETP. Les revenus d'exportation ont augmenté pour la troisième année consécutive, tandis que les revenus intérieurs ont continué de diminuer. Les changements les plus importants par rapport aux années précédentes sont les suivants : une augmentation des DERD et une commercialisation accrue des projets initialement financés par le gouvernement.

Première visite de Joshua Kutryk et Jenni Sidey-Gibbons à l'ASC en tant qu'astronautes canadiens
Les astronautes canadiens Jeremy Hansen, Joshua Kutryk et Jenni Sidey-Gibbons font une visite de l'Agence spatiale canadienne avec l'honorable Navdeep Bains, ministre de l'Innovation, des Sciences et du Développement économique, et sa famille. () (Source : ASC.)
Annexe A : Tendances économiques de à
Revenus | 5 383 | 5 298 | 5 530 | 5 595 |
---|
Revenus intérieurs | Revenus d'exportation | |
---|---|---|
3 826 | 1 557 | |
3 704 | 1 594 | |
3 545 | 1 985 | |
3 475 | 2 120 |
Année | Revenus totaux ($) | Revenus intérieurs ($) | Revenus intérieurs % | Revenus d'exportation ($) | Revenus d'exportation % | Effectif |
---|---|---|---|---|---|---|
5 383 048 299 | 3 826 446 289 | 71 | 1 556 602 010 | 29 | 10 012 | |
5 298 474 172 | 3 704 150 826 | 70 | 1 594 323 346 | 30 | 9 927 | |
5 530 146 153 | 3 545 430 399 | 64 | 1 984 715 754 | 36 | 9 883 | |
5 595 354 834 | 3 475 200 911 | 62 | 2 120 153 923 | 38 | 9 942 |
Sources publiques | Sources privées | |
---|---|---|
450 | 3 377 | |
447 | 3 257 | |
450 | 3 095 | |
405 | 3 070 |
Année | Publiques | Privées |
---|---|---|
449 792 184 | 3 376 654 105 | |
447 164 875 | 3 256 985 951 | |
450 307 362 | 3 095 123 037 | |
405 481 021 | 3 069 719 890 |
États-Unis | 797 | 854 | 918 | 984 |
---|---|---|---|---|
Europe | 354 | 354 | 470 | 512 |
Asie | 256 | 232 | 289 | 364 |
Amérique du Sud | 96 | 100 | 96 | 119 |
Afrique | 14 | 8 | 21 | 27 |
Océanie | 12 | 14 | 34 | 19 |
Amérique centrale, Caraïbes, Mexique | 6 | 7 | 29 | 34 |
Autres | 22 | 24 | 128 | 61 |
États-Unis | 796 933 956 | 854 276 733 | 917 771 594 | 984 377 868 |
---|---|---|---|---|
Europe | 353 667 183 | 353 577 467 | 469 630 403 | 511 604 753 |
Asie | 256 464 215 | 232 103 945 | 288 852 552 | 363 963 814 |
Amérique du Sud | 95 822 808 | 100 393 238 | 95 673 005 | 118 768 200 |
Afrique | 14 151 739 | 8 399 427 | 21 319 454 | 26 756 979 |
Océanie | 12 021 875 | 14 093 353 | 33 921 646 | 19 427 205 |
Amérique centrale, Caraïbes, Mexique | 6 005 134 | 7 362 703 | 29 170 340 | 34 064 675 |
Autres | 21 535 100 | 24 116 480 | 128 376 761 | 61 190 428 |
États-Unis | 797 | 984 |
---|---|---|
Europe | 354 | 512 |
Asie | 256 | 364 |
Amérique du Sud | 96 | 119 |
Afrique | 14 | 27 |
Océanie | 12 | 19 |
Amérique centrale, Caraïbes, Mexique | 6 | 34 |
Autres | 22 | 61 |
Télécommm. par satellite | 4 503 | 4 461 | 4 641 | 4 735 |
---|---|---|---|---|
Navigation | 190 | 206 | 216 | 269 |
Exploration spatiale | 113 | 112 | 102 | 115 |
Observation de la Terre | 516 | 423 | 495 | 390 |
Sciences spatiales | 48 | 70 | 61 | 66 |
Autres | 14 | 27 | 15 | 20 |
Télécommm. par satellite | 4 503 021 906 | 4 461 043 078 | 4 640 903 947 | 4 735 120 617 |
---|---|---|---|---|
Navigation | 189 788 695 | 205 643 650 | 215 513 917 | 268 991 704 |
Exploration spatiale | 112 820 499 | 111 579 025 | 101 924 315 | 114 615 832 |
Observation de la Terre | 515 574 621 | 422 510 765 | 495 309 241 | 390 365 118 |
Sciences spatiales | 47 669 007 | 70 261 872 | 61 132 519 | 66 065 425 |
Autres | 14 173 571 | 27 435 783 | 15 362 216 | 20 196 138 |
Ontario | 2 705 | 2 757 | 2 850 | 2 973 |
---|---|---|---|---|
Québec | 1 797 | 1 667 | 1 560 | 1 528 |
Atlantique | 304 | 335 | 468 | 472 |
C.-B. | 309 | 281 | 387 | 290 |
Prairies | 268 | 259 | 266 | 332 |
Colombie-Britannique | 308 541 040 | 280 517 113 | 386 996 622 | 290 382 929 |
---|---|---|---|---|
Prairies | 268 047 033 | 259 162 798 | 265 507 652 | 332 403 251 |
Ontario | 2 705 301 452 | 2 757 233 517 | 2 849 572 500 | 2 972 817 122 |
Québec | 1 796 833 378 | 1 666 608 951 | 1 559 705 179 | 1 527 544 588 |
Atlantique | 304 325 395 | 334 951 792 | 468 364 201 | 472 206 944 |
Effectif total | PHQ | |
---|---|---|
10 012 | 4 226 | |
9 927 | 4 264 | |
9 883 | 4 085 | |
9 942 | 4 302 |
Ontario | 4 820 | 4 581 | 4 407 | 4 269 |
---|---|---|---|---|
Québec | 3 126 | 3 298 | 3 256 | 3 383 |
Atlantique | 595 | 591 | 702 | 717 |
C.-B. | 614 | 590 | 624 | 569 |
Prairies | 858 | 867 | 894 | 1 005 |
Total | 10 012 | 9 927 | 9 883 | 9 942 |
Annexe B : Méthode
Questionnaire
Afin de mesurer les changements qui s'opèrent dans le secteur spatial canadien, l'ASC envoie chaque année un questionnaire pour recueillir des données de base. Les questionnaires sont envoyés à des entreprises du secteur privé, à des organismes à but non lucratif, à des organismes de recherche et à des universités au Canada exerçant des activités dans le secteur spatial. Le questionnaire, présenté sous forme de recensement, vise à être le plus exhaustif possible et à inclure le plus possible d'acteurs du secteur spatial.
La plupart des organismes ayant répondu au questionnaire de ont déclaré leurs données pour l'année financière (laquelle se terminait généralement le ), et les autres l'ont fait pour l'année civile, soit du au . Comme pour les années précédentes, une grande proportion d'organismes a accepté de répondre au questionnaire, soit 192 organismes, dont tous les principaux organismes du secteur spatial.
En outre, l'ASC met en œuvre des mesures de contrôle de la qualité à l'égard des données recueillies dans le cadre du sondage afin de veiller à l'exactitude des résultats.
Imputation
Les données sur les paiements de transfert fournis par l'ASC (contrats, subventions et contributions) ont aussi été ajoutées lorsqu'elles avaient été omises dans les réponses au questionnaire.
De plus, dans un nombre limité de cas, les données ont été tirées de rapports publics (p. ex. pour des entreprises cotées en bourse) et vérifiées au moyen de consultations auprès de représentants de l'entreprise.
Tendances économiques
Dans le rapport de , l'ASC a apporté des changements d'ordre méthodologique en ajoutant à la population sondée des organismes menant des activités en aval. À la suite de cette modification, une hausse marquée des revenus du secteur spatial a été observée en par rapport à . Ce changement a touché plus particulièrement les indicateurs des revenus intérieurs, des revenus tirés des télécommunications par satellite, des sources de financement gouvernemental et non gouvernemental, et de la main-d'œuvre. Pour cette raison, l'analyse des tendances économiques présentée dans le présent rapport ne portera que sur les quatre dernières années (de à ). Pour obtenir plus de renseignements sur les tendances économiques antérieures à , les lecteurs sont invités à consulter les rapports des années précédentes.
Analyse des retombées économiques
Comme l'Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) l'indique dans le document Handbook on Measuring the Space Economy (), la mesure des retombées économiques dans le secteur spatial constitue une tâche ardue en l'absence de classification industrielle unique des activités spatiales. Pour surmonter cette difficulté, un modèle a été élaboré par l'ASC de concert avec Innovation, Sciences et Développement économique Canada en vue de calculer la contribution du secteur spatial au PIB (produit intérieur brut ou valeur ajoutée). Ce processus consiste à tenir compte des diverses classifications industrielles, à les pondérer, à les classer selon une approche axée sur la chaîne de valeur, dans le but d'élaborer un ensemble de multiplicateurs s'appuyant sur les tableaux des entrées-sorties de Statistique Canada. Ces multiplicateurs servent à déterminer l'impact, sur le PIB et sur l'emploi, du secteur spatial, des fournisseurs et des dépenses de consommation des employés du secteur spatial et de l'industrie des fournisseurs.
Voici une explication détaillée du modèle de retombées économiques :
- Les codes du Système de classification des industries de l'Amérique du Nord (SCIAN) ont été obtenus pour chacune des entreprises du secteur spatial par le truchement du Registre des entreprises de Statistique Canada. Une liste de 11 catégories industrielles distinctes qui couvrent l'ensemble des entreprises canadiennes actives dans le domaine spatial a découlé de cet exercice.
- Les entreprises du secteur spatial canadien ont été classées selon un modèle de chaîne de valeur fondé sur les biens et services qu'elles fournissent : recherche, génie et services d'experts-conseils; fabrication (composantes spatiale et terrestre); exploitation de satellites; produits et applications; services.
- Les universités, les centres de recherche et les associations ont été regroupés dans la catégorie de la recherche, du génie et des services d'experts-conseils puisque, dans la plupart des cas, leurs activités dans le secteur spatial concernent la R-D.
- Les groupes de codes du SCIAN dans chacune des catégories de la chaîne de valeur ont ensuite été pondérés en fonction de leur importance relative dans cette catégorie. La pondération a été établie d'après la main-d'œuvre liée à chaque code du SCIAN. Plus les organismes classés sous un code donné du SCIAN comptaient d'employés, plus ce code recevait un poids élevé par rapport aux groupes de codes du SCIAN dans la même catégorie de la chaîne de valeur.
- Des multiplicateurs économiques adaptés ont ensuite été établis pour chaque catégorie de la chaîne de valeur d'après les comptes d'entrées-sorties de Statistique Canada pour les codes du SCIAN. Ces multiplicateurs se situent à trois niveaux : secteur spatial, industrie des fournisseurs et dépenses de consommation des employés du secteur.
- Les taux d'emploi pour chaque catégorie de la chaîne de valeur du secteur spatial (recueillis directement auprès des entreprises, au moyen du questionnaire) sont saisis dans le modèle de retombées économiques. Les multiplicateurs économiques adaptés sont ensuite appliqués pour générer les données concernant les retombées du secteur spatial sur le PIB et l'emploi.
L'effet multiplicateur s'entend des retombées totales (secteur spatial, industrie des fournisseurs et dépenses de consommation des employés du secteur) divisées par l'impact initial sur le secteur spatial. Cette approche donne au lecteur une idée concrète de l'incidence qu'un emploi ou un dollar dans le secteur spatial a sur l'économie dans son ensemble.
Remarque : Deux types de données primaires peuvent être utilisés dans un modèle d'entrées‑sorties, à savoir les revenus et l'emploi. Dans le cas qui nous occupe, l'emploi a été retenu parce qu'il donne un portrait plus précis du degré réel d'activité économique sur le territoire canadien. Les résultats de cette analyse peuvent être considérés comme une estimation prudente des retombées du secteur spatial canadien, surtout s'ils sont mis en parallèle avec les résultats d'études réalisées par des tiers ou de rapports internationaux comparatifs, qui pourraient reposer sur une méthode différente.
Annexe C : Définitions
Secteur spatial canadien
Le secteur spatial canadien est constitué d'organismes (privés, publics et universitaires) dont les activités portent sur le développement et l'exploitation de systèmes spatiaux ou la collecte et l'utilisation de données spatiales.
Catégories de la chaîne de valeur du secteur spatial
Le présent rapport utilise une méthode mise au point par le Forum mondial sur l'économie du secteur spatial de l'OCDE, dont fait partie l'ASC en tant que membre du comité directeur, pour caractériser les activités spatiales canadiennes selon une approche fondée sur la chaîne de valeur. Les définitions des catégories du secteur spatial ont été mises à jour dans le rapport de suivant l'approche fondée sur la chaîne de valeur, et les résultats y sont présentés selon que les activités sont menées en amont ou en aval. L'objectif de cette nouvelle catégorisation est d'améliorer l'évaluation du secteur spatial et de permettre la réalisation d'analyses comparatives à l'échelle internationale.
Selon cette approche fondée sur la chaîne de valeur, les données sont réparties en catégories correspondant aux différentes étapes de la production des biens et services spatiaux : recherche, génie et services d'experts-conseils; fabrication (composante spatiale); fabrication (composante terrestre); exploitation de satellites; produits et applications; services. Ces catégories remplacent celles utilisées dans les rapports annuels sur l'état du secteur spatial canadien de à .
Activités réalisées en amont
Les activités réalisées en amont s'entendent de celles qui sont nécessaires pour assurer la conception, la mise à l'essai, la fabrication, l'intégration et le lancementNote de bas de page 5 dans l'espace des systèmes.
- Recherche, génie et services d'experts-conseils : R-D liée à des activités non commerciales ou précommerciales; sciences appliquées; conception et mise à l'essai d'engins spatiaux, de satellites, de charges utiles ou de leurs composants; services de soutien appuyant d'autres acteurs du secteur spatial tout au long de la chaîne de valeur, dont les activités d'information, les services juridiques, la prestation d'assurances, les études de marché et les services stratégiques et de gestion.
- Fabrication (composante spatiale) : Fabrication et intégration d'engins spatiaux, de satellites, de charges utiles et de leurs composants.
- Fabrication (composante terrestre) : Fabrication et intégration d'installations et d'équipements au sol pour l'exploitation de satellites, communément appelés «
stations au sol
».
Activités réalisées en aval
Les activités réalisées en aval s'entendent de celles qui sont nécessaires pour assurer l'exploitation quotidienne des systèmes spatiaux, la fabrication des produits et des applications logicielles qui transforment les données et les signaux spatiaux en produits finaux utiles, et les services fournis aux utilisateurs finaux.
- Exploitation de satellites : Gestion quotidienne des satellites et des engins spatiaux après leur mise en orbite, p. ex. télémétrie, poursuite et télécommande; surveillance, opérations de récupération et évitement des collisions; planification de mission pour les passages de satellite; liaisons montantes et descendantes pour le traitement des signaux par la station de réception; location ou vente de capacité satellitaire.
- Produits et applications : Fabrication de matériel et développement de logiciels permettant la transformation de ressources spatiales en format pratique ou utile, p. ex. applications logicielles, jeux de puces, terminaux à très petite ouverture d'antenne et autres terminaux, antennes, téléphones satellitaires, récepteurs-décodeurs vidéo et audio et appareils GPS. Cette catégorie englobe également la publication d'ouvrages imprimés ou numériques, d'atlas et de cartes s'appuyant sur des données spatiales.
- Services : Prestations de services reposant sur des données ou des signaux spatiaux à divers utilisateurs finaux (consommateurs individuels, ministères ou entreprises), c.-à-d. abonnements à des services de radio, de téléphonie, de télévision ou d'accès Internet par satellite; services d'experts-conseils en génie, en architecture et en environnement fondés sur le traitement et l'analyse de données des services de localisation, de positionnement et de synchronisation ou d'observation de la Terre; services de soutien fournis aux utilisateurs d'applications et de produits spatiaux, p. ex. services de consultation en informatique et de gestion d'installations, traitement des données, hébergement de sites Web et portails, et services de diffusion en continu.
Secteurs d'activités
Les activités réalisées par les organismes du secteur spatial peuvent également être réparties, comme c'était le cas dans les rapports précédents, selon l'utilisation finale ou les fins des travaux de recherche qu'ils mènent ou des biens et des services qu'ils offrent. Les secteurs d'activité peuvent être exploités à des fins commerciales, civiles ou militaires, et renvoient à des activités tout au long de la chaîne de valeur.
- Navigation : Développement et utilisation de satellites pour des services de localisation, de positionnement et de synchronisation. Sert au transport aérien, maritime et terrestre, et à la localisation de personnes ou de véhicules. Fournit également un temps de référence universel et une norme de localisation pour un certain nombre de systèmes.
- Télécommunications par satellite : Développement et utilisation de satellites pour envoyer des signaux vers et depuis la Terre en vue d'offrir des services de télécommunications fixes ou mobiles (voix, données, Internet, multimédia) et des services de diffusion (télévision, radio, services vidéo, contenu Internet).
- Observation de la Terre : Développement et utilisation de satellites pour observer la surface terrestre (y compris le climat, l'environnement et la population) à diverses fins, comme la gestion des ressources, l'exploration minière, l'évaluation des catastrophes, la sécurité et la défense.
- Exploration spatiale : Élaboration et utilisation d'engins spatiaux habités ou non (stations spatiales, rovers et sondes) pour explorer l'espace au-delà de l'atmosphère terrestre (p. ex. la Lune, d'autres planètes, des astéroïdes). La Station spatiale internationale et les activités des astronautes s'inscrivent dans cette catégorie.
- Sciences spatiales : Diverses disciplines scientifiques liées au vol spatial ou à tout phénomène qui se produit dans l'espace ou sur d'autres corps célestes (p. ex. astrophysique, sciences planétaires, sciences de la vie dans l'espace).
- Autre : Composants ou technologies génériques non destinés à une utilisation à bord d'un système spatial particulier ou à une application spatiale particulière. Il peut s'agir de recherche préliminaire, de petits composants offerts dans le commerce et utilisés dans divers systèmes ou de services fondés sur des applications intégrées.
L'État du secteur spatial canadien fournit aux décideurs du gouvernement et de l'industrie un aperçu du secteur de façon à ce qu'ils puissent prendre des décisions éclairées et stratégiques pour l'avenir.
Agence spatiale canadienne
Centre spatial John-H.-Chapman
6767, route de l'Aéroport, Saint-Hubert (Québec) J3Y 8Y9 Canada
www.asc-csa.gc.ca
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