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Nouvelles de la Station spatiale internationale - 2020

Premières tâches autonomes du Canadarm2 et de Dextre, les robots canadiens de la Station spatiale internationale

Source : NASA.

Depuis son installation sur la Station spatiale internationale en , le Canadarm2 a accompli des centaines de tâches importantes : il a notamment assemblé des modules de la Station, assuré la maintenance de la Station et aidé les astronautes sortis dans l'espace.

La plupart du temps, le bras emblématique de la Station est télécommandé par une équipe conjointe de contrôleurs de vol spécialisés en robotique travaillant en tandem depuis l'Agence spatiale canadienne (ASC) à Longueuil (Québec) et la NASA à Houston. Quand il faut attraper des vaisseaux-cargos, ce sont les astronautes à bord de la Station qui sont aux commandes, au poste de travail de robotique, du bras de 17 mètres.

Or, à la fin de , le Canadarm2 a fonctionné presque sans intervention humaine. Plutôt, le bras robotisé a effectué sa séquence de tâches à l’aide du logiciel MAC du système d’entretien mobile. Le nouveau logiciel a permis au Canadarm2, de façon autonome, de se mettre sous tension, de se déplacer librement dans l'espace, de s'agripper à une borne électromécanique et de se mettre hors tension lors d'une première série d'activités fructueuses de mise en service.

Au fil du temps, le MAC pilotera le Canadarm2 pour des tâches de plus en plus complexes. Des ingénieurs de l'ASC ont aussi commencé des essais de pilotage de Dextre à l'aide de MAC. Le logiciel a commandé le robot spatial le plus sophistiqué jamais construit pour prendre et déposer des connecteurs, et pour le démarrer et le mettre hors tension en toute autonomie. D'autres essais sont prévus dans les prochains mois.

Le logiciel a été conçu par l'ASC et MacDonald, Dettwiler and Associates Ltd., l'entreprise canadienne qui a construit le premier Canadarm et son successeur à la Station spatiale.

La technologie et l'expertise à l'origine de MAC représentent une avancée sans précédent pour la robotique spatiale canadienne, à bord de la Station et dans l'espace lointain. L'équipe de projet de MAC a conçu un langage de script normalisé pouvant être utilisé pour l'automatisation de futurs systèmes robotisés.

En plus de poursuivre ses activités d'innovation à 400 km d'altitude, le Canada s'appuiera sur sa tradition d'excellence en robotique spatiale 1000 fois plus loin dans l'espace : notre pays s'est engagé, pour la prochaine étape de l'exploration de la Lune, à fournir le système robotisé autonome Canadarm3 à la station spatiale lunaire Gateway.

Bientôt à la Station : du nouveau matériel scientifique canadien et le Canadarm2 en pleine action

Source : NASA.

Le , le vaisseau-cargo Dragon de SpaceX, installé au sommet d'une fusée Falcon 9, sera lancé vers la Station spatiale internationale depuis le centre spatial Kennedy de la NASA.

Dragon s'amarrera à la Station de manière autonome : une première! Jusqu'ici, des membres d'équipage étaient aux commandes du Canadarm2 pour attraper Dragon et l'amarrer à l'un des huit ports de la Station.

Le vaisseau de ravitaillement acheminera notamment du matériel scientifique destiné à l'étude canadienne sur la santé cardiovasculaire Vascular Aging :

  • trois maillots intelligents du biomoniteur, système canadien qui enregistre les données sur les signes vitaux des astronautes;
  • cinq boissons au glucose et des trousses d'analyse de glycémie.

Dans les jours qui suivront l'arrivée de Dragon à la Station, des contrôleurs de vol au sol télécommanderont le Canadarm2 pour transborder le sas Bishop (en anglais seulement) de NanoRacks. Ce nouveau sas ouvre toute grande la « porte » aux activités commerciales en orbite basse.

Dragon devrait rester amarré à la Station pendant un mois environ. Il sera alors largué dans l'espace et amerrira ensuite dans l'Atlantique.

Le lancement sera retransmis en direct sur la chaîne NASA TV (en anglais seulement) le , dès 10 h 45 (HE).

Le vaisseau-cargo Dragon arrivera à la Station et s'amarrera le , ce qui sera aussi retransmis en direct, dès 11 h 30 (HE). L'amarrage est prévu pour 13 h 30 (HE).

Le Canadarm2 au cœur des manœuvres d'acheminement de matériel canadien à la Station spatiale internationale

Source : NASA.

Le , le vaisseau-cargo Cygnus de Northrop Grumman décollera du centre spatial Wallops de la NASA en Virginie, à destination de la Station spatiale internationale, laboratoire scientifique orbital à environ 400 km d'altitude habité en permanence depuis près de vingt ans.

Trois jours plus tard, l'astronaute de la NASA Chris Cassidy utilisera le Canadarm2, le bras robotisé de 17 m de long de la Station, pour attraper le véhicule sans pilote.

Une fois la manœuvre effectuée, des contrôleurs de vol de l'ASC à Longueuil et de la NASA à Houston collaboreront pour amarrer le vaisseau à la Station, où il devrait rester jusqu'à la mi-décembre.

Du matériel pour l'étude canadienne Vascular Aging se trouve dans la soute de Cygnus, chargée de milliers de kilos d'équipement :

  • trois maillots intelligents du biomoniteur, un système canadien qui enregistre les données sur les signes vitaux des astronautes;
  • quatre boissons au glucose et des trousses d'analyse de glycémie;
  • deux piles pour le biomoniteur.

Vascular Aging, dirigée par le Dr Richard Hughson, est la troisième étude d'une série visant à faire la lumière sur les changements subis par le cœur et les vaisseaux sanguins des astronautes lors de leur séjour dans l'espace.

Le lancement de Cygnus sera retransmis en direct sur la chaîne NASA TV (en anglais seulement) le , dès 20 h 45 (HE).

Le vaisseau-cargo arrivera à la Station et sera attrapé le , ce qui sera aussi retransmis en direct, dès 3 h 45 (HE). Le Canadarm2 devrait attraper Cygnus vers 5 h 20 (HE).

Le robot canadien Dextre au centre d'opérations de détection d'une fuite et de démonstration de ravitaillement en carburant

Source : NASA.

L'automne s'annonce chargé pour Dextre, le robot canadien polyvalent de la Station spatiale internationale.

À la mi-septembre, des contrôleurs de vol se serviront du robot spatial pour continuer à chercher une petite fuite d'ammoniac à l'extérieur de la Station. Dextre sera équipé de deux détecteurs robotisés de fuites externes pendant deux jours d'activités de balayage. Ces « nez » ont été placés sur la base mobile canadienne lors d'une sortie dans l'espace en , ce qui facilitera leur accès par le robot ultraperfectionné.

Plus tard cet automne, Dextre passera à la vitesse supérieure : à l'aide d'autres outils spécialisés, il servira à faire la démonstration du ravitaillement en fluides cryogéniques. Il s'agit là d'une capacité clé qui permettrait de prolonger la vie utile des satellites et autres engins spatiaux, ce qui favoriserait une exploration spatiale durable.

Dans le cadre de la 3e mission de ravitaillement robotisé de la NASA, les contrôleurs de vol de l'ASC et du centre spatial Johnson de la NASA utiliseront Dextre pour saisir un tuyau de carburant et l'insérer dans un faux réservoir pour simuler un ravitaillement en fluides cryogéniques. Ces liquides très froids – comme le méthane et l'hydrogène liquides – peuvent être utilisés comme agent de refroidissement ou comme carburant.

En , une simulation similaire a été réalisée avec succès avec Dextre. Cette fois-ci, on se servira d'une nouvelle série d'outils pour démontrer ces techniques de précision… et ajouter une nouvelle plume au chapeau de Dextre!

Installations à l'extérieur de la Station spatiale : dernière série de batteries et le RiTS – un nouvel « hôtel pour robots »

Le Canadarm2 tient une palette de batteries tout près de l'astronaute de la NASA Bob Behnken, à l'œuvre à l'extérieur de la Station spatiale internationale (SSI) en . (Source : NASA.)

Le , les astronautes de la NASA Chris Cassidy et Robert Behnken s'aventureront hors de la SSI pour installer des batteries et un nouveau réceptacle pour les outils de robotique utilisés par Dextre, le robot spatial à tout faire du Canada.

Le Canadarm2 sera mis à contribution : il tiendra une palette près de l'endroit où travaillera le tandem. Ce sera la 231e sortie dans l'espace de l'histoire de la Station.

L'installation de cette dernière série de batteries au lithium-ion boucle le processus entamé en pour remplacer l'ensemble des batteries d'origine au nickel-hydrogène.

Les planificateurs de la mission ont aussi prévu l'installation du Robotic Tool Stowage (RiTS), une unité servant à remiser de façon sûre les outils de robotique. Le RiTS sera placé sur la base mobile canadienne, où seront logés deux détecteurs de fuites externes (RELL).

Des contrôleurs de vol spécialisés en robotique ont utilisé Dextre, équipé d'un RELL, pour détecter l'ammoniac et repérer les petites fuites dans le système de refroidissement de la Station. La détection de ces fuites avec Dextre permet d'éviter aux astronautes de se risquer à faire de longues sorties dans l'espace. Grâce au nouveau RiTS, les RELL pourront être remisés à l'extérieur de la Station, ce qui fera de la place à l'intérieur et permettra à Dextre de s'en servir rapidement.

L'astronaute de l'Agence spatiale canadienne Joshua Kutryk guidera les deux astronautes dans l'exécution de leur travail depuis le centre de contrôle de mission, à Houston.

La retransmission en direct commencera à 6 h (HE) sur la chaîne NASA TV (en anglais seulement). La sortie dans l'espace devrait commencer à 7 h 35 et durer jusqu'à sept heures.

Première mission habitée de SpaceX à destination de la Station spatiale internationale

Source : NASA.

Le , SpaceX lancera une mission habitée – Crew Dragon Demo-2 – vers la Station spatiale internationale (SSI).

Les astronautes de la NASA Robert Behnken et Douglas Hurley formeront l'équipage à bord de la capsule dotée d'un système d'amarrage autonome. Peu avant le retour sur Terre de la capsule Crew Dragon, des contrôleurs de vol au sol, spécialisés en robotique, en inspecteront l'extérieur avec les caméras du Canadarm2.

Cette mission habitée dans un vaisseau spatial commercial fait suite au vol d'essai inhabité réussi de et constitue un jalon important du programme des équipages commerciaux de la NASA.

Le lancement (, 11 h [HE]), l'amarrage (, 10 h 29 [HE]) ainsi que l'ouverture de l'écoutille et la cérémonie d'accueil (, 12 h 45 [HE]) seront retransmis en direct sur la chaîne NASA TV (en anglais seulement).

Le soir du , on pourra voir la SSI passer dans le ciel au Canada. L'illustration montre le meilleur moment pour l'observer dans votre région. Il serait même possible d'observer le vaisseau Crew Dragon près de la Station avec des jumelles ou un petit télescope.

Version texte des heures locales quand la Station sera visible

Voyez la SSI survoler le Canada le

Heures locales quand la Station sera visible
Villes Heures locales
Vancouver 21 h 54 à 22 h
Victoria 21 h 54 à 22 h
Calgary 22 h 56 à 23 h
Edmonton 22 h 56 à 23 h
Regina 22 h 58 à 23 h
Saskatoon 22 h 58 à 23 h
Winnipeg 22 h 21 à 22 h 27
Toronto 21 h 48 à 21 h 54
Ottawa 21 h 48 à 21 h 54
Montréal 21 h 49 à 21 h 54
Québec 21 h 49 à 21 h 54
Fredericton 22 h 50 à 22 h 54
St. John's 21 h 45 à 21 h 52
Charlottetown 22 h 51 à 22 h 54
Halifax 22 h 51 à 22 h 54

Nouvelles études pour le bien des astronautes et des populations sur Terre

Nuages – La Terre vue par David Saint-Jacques

Source : ASC/NASA.

L'Agence spatiale canadienne (ASC) finance huit nouvelles études scientifiques dont l'objectif est d'aider à atténuer les risques de l'espace pour la santé des futurs astronautes et à améliorer la santé des populations sur Terre.

Chacune de ces études, complémentaires aux expériences scientifiques canadiennes en cours à la Station spatiale internationale, sont réalisées au sol :

  • avec des bases de données ou des échantillons existants d'études antérieures menées dans l'espace;
    Détails des chercheurs, établissements et sujet des études avec des bases de données ou des échantillons existants d'études antérieures menées dans l'espace
    Chercheur et établissement Sujet
    Pr Frédéric Pitre, Université de Montréal Effectuer l'analyse métagénomique du microbiome des membres d'équipage de Mars500.
    Dr Richard Hughson, Université de Waterloo Procéder à l'exploration des données de BP Reg et de Vascular pour tester de nouvelles hypothèses sur le système cardiovasculaire des astronautes.
  • avec des organismes non humains (p. ex. animaux, cellules) comme modèles en biologie humaine;
    Détails des chercheurs, établissements et sujet des études avec des organismes non humains (p. ex. animaux, cellules) comme modèles en biologie humaine
    Chercheur/chercheuse et établissement Sujet
    Pre Tamara Franz-Odendaal, Université Mount Saint Vincent Comprendre la perte osseuse chez les astronautes grâce à des larves de poissons zèbres mis en situation de microgravité simulée.
    Pre Odette Laneuville, Université d'Ottawa Comprendre, grâce à des gobies marcheurs, la surutilisation de l'épaule chez les astronautes en microgravité afin de prévenir les blessures.
    Dre Svetlana V. Komarova, Université McGill Examiner la perte osseuse liée aux changements subis par les muscles squelettiques et le déplacement des fluides corporels des astronautes.
    Dr Yeni Yucel, Unity Health Toronto Utiliser un modèle de recherche pour étudier les troubles de la vue éprouvés en orbite par certains astronautes.
  • dans des conditions analogues à l'espace pour évaluer des sujets humains.
    Détails des chercheurs, établissements et sujet des études dans des conditions analogues à l'espace pour évaluer des sujets humains
    Chercheur et établissement Sujet
    Pr Laurence Harris, Université York Mouvement du corps en situation de gravité : changements des fonctions biologiques de la perception chez des sujets humains soumis à des forces de gravité variées sur Terre.
    Pr Andrew Philip Blaber, Université Simon Fraser Mettre à l'essai l'utilisation de la gravité artificielle comme mesure de prévention contre les effets courants de la microgravité sur les réponses cardiovasculaires et cérébrales.

Ces études auxquelles prennent part des chercheurs d'établissements canadiens ont été sélectionnées parmi les propositions présentées dans le cadre de l'avis d'offre de participation publié par l'ASC en . Comme dans le cas de tous les travaux de recherche soutenus par l'Agence, ces études aideront à approfondir nos connaissances sur les risques pour la santé des vols spatiaux habités, connaissances qui pourront servir dans le domaine de la santé sur Terre.

Le secteur spatial canadien continuera de soutenir les robots canadiens à la Station spatiale internationale

Le Canadarm2 et Dextre – David Saint-Jacques à bord de la Station spatiale internationale

Source : ASC/NASA.

Le gouvernement du Canada a accordé un nouveau contrat aujourd'hui à la société MDA pour qu'elle poursuive les activités et la maintenance du système d'entretien mobile, l'ensemble de robots de l'ASC – le Canadarm2, Dextre et la base mobile – à la Station spatiale internationale (SSI). D'une valeur de 190 millions de dollars, ce contrat permettra à MDA de fournir le soutien technique et logistique nécessaire pendant les quatre prochaines années.

La SSI est un banc d'essai et un tremplin pour l'exploration de la Lune et de Mars. Cet investissement est l'occasion pour le secteur spatial canadien de demeurer chef de file mondial en robotique spatiale au moment où le Canada se prépare pour la prochaine étape de l'exploration spatiale, la station spatiale lunaire Gateway, pierre angulaire de la Stratégie spatiale canadienne.

Les robots canadiens de la Station fins prêts à attraper et décharger un vaisseau-cargo

Source : NASA.

Le , le vaisseau-cargo Dragon de SpaceX sera lancé du cap Canaveral à bord d'une fusée Falcon 9. Destination : Station spatiale internationale.

Trois jours plus tard, les astronautes de la NASA Jessica Meir et Andrew Morgan se serviront du Canadarm2 pour attraper le vaisseau inhabité. Des contrôleurs de vol l'amarreront ensuite à la Station, où il devrait rester environ un mois.

Vers la fin du mois de mars, des contrôleurs de vol de l'Agence spatiale canadienne (centre spatial John-H.-Chapman) et de la NASA (centre spatiale Johnson) feront équipe et utiliseront le robot canadien Dextre pour transborder le matériel se trouvant dans la soute non pressurisée de Dragon. Dans cette mission de ravitaillement, il y a Bartolomeo, une nouvelle plateforme pour charges utiles commerciales. Dextre devrait servir à l'installer à l'extérieur de Columbus, module européen de la Station, en .

Le lancement de Dragon sera retransmis en direct sur la chaîne NASA TV (en anglais seulement) le dès 23 h 30 (HE). Les manœuvres pour attraper Dragon seront aussi retransmises en direct, le à 5 h 30 (HE) - le vaisseau-cargo devrait être attrapé vers 7 h [HE]).

Le Canadarm2 fin prêt à attraper le vaisseau-cargo Cygnus dans le cadre d'une mission de ravitaillement de la Station spatiale internationale

Source : NASA.

Le , le vaisseau-cargo Cygnus de la société Northrop Grumman décollera du centre spatial de Wallops Island de la NASA, en Virginie, à destination de la Station spatiale internationale.

Trois jours plus tard, les astronautes de la NASA Andrew Morgan et Jessica Meir se serviront du Canadarm2 pour attraper Cygnus après avoir soigneusement aligné la « main » du bras robotisé de 17 mètres de long avec un ancrage installé sur la coque extérieure du vaisseau-cargo. Des contrôleurs de vol amarreront ensuite Cygnus à la Station spatiale. Il devrait y rester pendant environ trois mois.

L'arrivée de ce vaisseau-cargo Cygnus se produit peu de temps après le départ notable du Cygnus précédent, le dernier. Cette mission a constitué un jalon important puisque c'était la toute première fois que l'équipe au sol, à l'Agence spatiale canadienne (à Longueuil) et à la NASAHouston) gérait seule le largage de ce type d'engin spatial sans pilote depuis le laboratoire orbital.

Le lancement de Cygnus sera retransmis en direct sur la chaîne NASA TV (en anglais seulement) le à compter de 14 h 45 (HE).

Les manœuvres pour attraper le vaisseau-cargo seront aussi retransmises en direct, le à compter de 2 h 30 (HE) (Cygnus devrait être attrapé vers 4 h 05 [HE]).

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