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L'Agence spatiale canadienne investit dans la prochaine génération

« Après ça, je veux aller sur la Lune, mais je ne sais pas si ça va arriver », a dit Mia Marquez, élève de 6e année. « C'était génial… de faire avancer un rover. C'était plutôt cool. »

Inspirer les jeunes Canadiens comme Mia et les inciter à viser les étoiles et à faire des études en sciences, en technologie, en ingénierie ou en mathématiques (STIM) est une priorité de la Stratégie spatiale canadienne. En , l'Agence spatiale canadienne (ASC) a intensifié considérablement ses activités de rayonnement sur les STIM.

Pour intégrer les jeunes à de véritables défis liés à l'exploration spatiale, nous avons lancé le Creuse-méninges spatial. Cette initiative annuelle, qui se déroule d'octobre à février, veut amener les jeunes de la 6e année à la 5e secondaire (12e année hors Québec) à proposer des réponses à des questions ouvertes et à réfléchir à des solutions à des problèmes liés à la station spatiale lunaire Gateway et à d'autres missions spatiales. Cette année, le thème est la santé mentale et l'isolement.

L'astronaute Joshua Kutryk a animé une séance de Creuse-méninges spatial avec un groupe d'élèves de 7e et 8e année

L'astronaute de l'ASC Joshua Kutryk brasse des idées avec des élèves lors du lancement du Creuse-méninges spatial à Vancouver, en Colombie-Britannique, en . (Source : ASC.)

Nous avons aussi engagé plus de 3,5 millions de dollars sous forme de subventions, de contributions et de contrats pour le développement et la réalisation d'activités pluriannuelles de STIM sur le thème de l'espace destinées aux jeunes et aux professeurs de la maternelle à la 5e secondaire (12e année hors Québec) de tout le pays. Ces activités pratiques portent sur la robotique et l'intelligence artificielle, les sciences et les rovers lunaires, la santé et la nutrition, et les missions sur la Lune. Grâce à ces activités et à divers évènements externes, nous avons rejoint plus de 25 000 éducateurs et jeunes Canadiens à travers le Canada, en particulier les enfants généralement absents en STIM, et nous les avons mis en contact avec des experts.

L'un des projets financés est le Défi de recherche du rover lunaire, auquel Mia a participé. Il s'agit d'un concours national sur le thème de l'exploration spatiale pour les jeunes de la 6e à la 3e secondaire (9e année hors Québec) organisé par Parlons sciences, Canadensys Aerospace Corporation et Avalon Space. Il permet aux élèves de collaborer et de développer une mission d'exploration lunaire.

Plus de 3500 jeunes Canadiens et Canadiennes ont participé à la première édition du défi à l'automne . Des élèves de London, Penetanguishene, Lacombe et Niagara Falls ont eu l'occasion en dernier de télécommander virtuellement un rover lunaire Canadensys dans un environnement semblable à la Lune. Ils ont ainsi pu interagir avec la technologie de la prochaine mission du rover lunaire canadien. Ils ont participé à une mission simulée, où ils ont joué différents rôles et travaillé en équipe pour conduire le rover et rechercher des dépôts de glace dans un paysage lunaire fictif.

Des équipes d'élèves assis autour de tables simulant une mission lunaire et télécommandent un rover à l'aide d'ordinateurs portables

« The Earthlings » (au premier plan) est l'un des quatre groupes gagnants (en anglais seulement) de la première édition du Défi de recherche du rover lunaire. Toute leur classe de l'école protestante Burkevale de Penetanguishene, en Ontario, a pu simuler une mission lunaire et conduire un rover en . (Source : Austin Vavrovics, enseignant de 6e année à l'école protestante Burkevale.)

Emma Christie, enseignante de 6e année à Niagara Falls, en Ontario, a dit ceci au sujet du défi : « Mes élèves ont participé activement au projet du début à la fin. J'ai entendu plusieurs conversations intéressantes entre les élèves qui faisaient intervenir la pensée critique, la résolution de problèmes et la réflexion. » Des activités comme celle-ci encouragent aussi les jeunes à envisager toutes les possibilités offertes dans le domaine de l'exploration spatiale et les carrières en STIM. Nous voulons qu'ils voient comment ils pourraient jouer un rôle dans les missions lunaires canadiennes et d'autres missions d'exploration spatiale.

Les inscriptions pour l'édition du printemps du Défi de recherche du rover lunaire ont commencé en janvier. Une troisième édition aura lieu à l'automne. L'ASC travaille aussi sur d'autres possibilités d'apprentissage excitantes avec des partenaires pour et après. Ne manquez pas ça!

Ce que les enseignants avaient à dire à propos du Défi de recherche du rover lunaire

« C'est toujours plaisant de tomber sur quelque chose de passionnant, et ça, ça m'a vraiment passionné (et c'est toujours le cas). »

Andrew Bell, enseignant de 5e et 7e année, London (Ontario)

« Les élèves voulaient vraiment comprendre le rôle du Canada dans la mission Artemis. Je trouve que c'était inspirant de lire sur les scientifiques et les entreprises canadiennes qui jouent un rôle important dans l'exploration et l'étude de l'espace. Ce projet leur a permis de comprendre comment l'exploration spatiale est liée aux problèmes qui se posent ici sur Terre. On a eu beaucoup de bonnes discussions sur la science et l'éthique. »

Kyla Smith, enseignante d'élèves de 7, 8 et 9 ans, Arrowwood (Alberta)

« Ce projet a mis en lumière les contributions du Canada à l'exploration spatiale, qui est étroitement liée à notre programme pédagogique. Il a aussi montré aux élèves quel sera l'avenir de l'exploration spatiale, et comment nous travaillons ensemble pour explorer la Lune et l'espace lointain. Le projet les a aidés à voir la valeur de l'exploration spatiale quand ils ont observé les technologies qu'ils utilisent tous les jours et qui proviennent directement des programmes spatiaux du passé. »

Jason van Wyngaarden, enseignant de 9e année, Brampton (Ontario)

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