Sélection de la langue

Recherche


Haut de page

De Terre-Neuve à l'orbite terrestre : l'impact d'une entreprise canadienne sur l'avenir de la climatologie

Depuis , le Canada est le seul État coopérant non européen de l'Agence spatiale européenne (ESA). Grâce à l'Accord de coopération entre le Canada et l'ESA, les entreprises canadiennes ont accès aux possibilités et aux programmes offerts par l'ESA, ce qui leur ouvre les portes du marché spatial européen et favorise leur prospérité à l'échelle internationale.

Au cœur de St. John's, à Terre-Neuve-et-Labrador, une équipe d'ingénieurs et de scientifiques, tranquillement mais sûrement, se fait un nom sur la scène internationale. Il y a une dizaine d'années, le centre d'innovation canadien C-CORE et l'Agence spatiale européenne (ESA) ont entamé une simple collaboration. Aujourd'hui, c'est un partenariat exemplaire qui aide à mieux comprendre les changements climatiques depuis l'espace.

Un rôle crucial dans une mission révolutionnaire de l'ESA

Cette collaboration a atteint un nouveau stade en avec le lancement de la mission Biomass (en anglais seulement) de l'ESA visant à mesurer la quantité de carbone stockée dans les forêts de la Terre. Les données essentielles de cette mission aideront les scientifiques à suivre l'évolution du climat et à orienter les efforts mondiaux en matière de conservation.

Une nouvelle technologie puissante est essentielle à cette mission : un radar en bande P permettant de voir à travers les canopées denses des arbres pour mesurer la biomasse forestière. C'est la première fois qu'un tel radar est mis en orbite. Pour garantir la précision de l'instrument, l'ESA s'est tournée vers C-CORE.

Sélectionné comme fournisseur officiel du transpondeur d'étalonnage de la biomasse, C-CORE a fourni un dispositif au sol qui affine le signal radar du satellite. Résultat? Des données climatiques plus précises et plus fiables, d'une utilité déterminante pour le monde entier.

Savoir-faire canadien, rayonnement européen

Ce genre de succès ne s'obtient pas du jour au lendemain. Il a été rendu possible grâce à l'Accord de coopération entre le Canada et l'ESA, un partenariat international unique dirigé par l'Agence spatiale canadienne (ASC) qui permet aux entreprises canadiennes d'avoir accès aux missions et aux marchés de l'ESA. Pour C-CORE, cet accord a ouvert la voie non pas à un seul, mais à toute une série de projets prestigieux de l'ESA, notamment l'étude de Sentinel-1 (en anglais seulement) sur l'observation de la Terre de nouvelle génération et le développement d'outils d'intelligence artificielle pour la détection du méthane.

En complément de cette collaboration internationale, l'ASC a joué un rôle clé dans la croissance de C-CORE en lui fournissant un soutien ciblé au titre d'initiatives comme le Programme de développement des technologies spatiales et utiliTerre. Ces initiatives ont permis à C-CORE de faire progresser des technologies essentielles, d'élargir son expertise et d'accroitre sa compétitivité sur le marché mondial, en constante évolution.

Un gain pour le secteur spatial canadien

Les répercussions vont bien au-delà d'une seule entreprise. Les réalisations de C-CORE ont créé des emplois spécialisés dans les provinces de l'Atlantique, renforcé les capacités nationales dans le domaine de l'étalonnage des satellites et consolidé l'influence croissante du Canada dans le secteur spatial mondial.

L'évolution de C-CORE d'un centre de recherche local à un partenaire clé de l'ESA témoigne de l'importance d'une vision à long terme et de la coopération internationale pour stimuler l'innovation et ouvrir les perspectives économiques. La climatologie dépend de plus en plus des données satellitaires : les partenariats comme celui-ci ne sont plus seulement utiles, ils sont indispensables.

D'un laboratoire tranquille à St. John's à un satellite en orbite autour de la Terre, C-CORE aide le monde à voir notre planète plus clairement et trace la voie vers un avenir durable.

Poursuivez l'exploration

Date de modification :