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Manteau blanc sur les hautes terres néo-écossaises de l'île du Cap-Breton

Nord de l'île du Cap-Breton (Nouvelle-Écosse)

Source : Lost Art of Cartography. Contient des données modifiées de la mission Sentinel-2 de Copernicus traitées par l'ESA. Données lidar : GeoNOVA/gouvernement de la Nouvelle-Écosse.

Dans les hautes terres de l'île du Cap-Breton se trouvent les roches les plus anciennes de la Nouvelle-Écosse. L'image montre la faille d'Aspy ainsi que les vestiges des Appalaches, chaîne de montagnes vieille d'un milliard d'années. Il s'agit d'une combinaison d'une image satellitaire de la mission Sentinel-2 captée le et d'une image du relief par ombres portées dérivée des données lidar altimétriques collectées par la province. Ce plateau boréal enneigé balayé par le vent est cerné par des ravins encaissés traversés par des rivières rapides et où des chutes s'écoulent des escarpements.

Le sud-est des hautes terres de l'île du Cap-Breton est tapissé de tourbières dégagées, de vastes landes, d'un substrat rocheux couvert de lichen, de tourbières hautes, de lacs glaciaires peu profonds et de divers types d'arbustes. Avec ses longs hivers froids et ses étés frais, c'est dans cette région que l'on trouve le climat le plus froid, le plus humide et le plus rigoureux de la Nouvelle-Écosse. Il n'est d'ailleurs pas rare d'y trouver des plaques isolées de neige encore en juillet. Les basses terres de Victoria et la rivière Aspy, qui se jette dans la baie Aspy, sont nichées entre deux zones de hautes terres. En , l'explorateur européen Jean Cabot a touché terre sur la côte est du Canada : on pense que c'est dans cette partie du nord de l'île du Cap-Breton, où habite le peuple mi'kmaq.

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