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Patrick Tanguay – Chef d'équipe en planification des ressources humaines

Patrick Tanguay – Chef d'équipe en planification des ressources humaines
  • Citation : Celui qui veut du miel doit avoir le courage d'affronter les abeilles.
  • Scolarité : Baccalauréat en sciences politiques, maitrise en administration publique avec concentration en développement organisationnel
  • Poste : Chef d'équipe en planification des ressources humaines
  • Employeur : Agence spatiale canadienne (ASC)
  • Projets à l'ASC : Produire des données sur la gestion des ressources humaines à l'intention des gestionnaires et de la haute direction. Évaluer diverses avenues pour améliorer les rapports produits. Encourager les gestionnaires de l'Agence à utiliser les données au moment de prendre des décisions sur la gestion de l'effectif.

En quoi consistent vos tâches lors d'une journée de travail?
Je m'occupe maintenant d'une équipe, donc il y a une partie de supervision qui vient avec. Étant donné que c'est une nouvelle équipe, je m'occupe d'organiser le secteur et de faire du transfert de connaissances. Je suis en train de former les personnes qui vont me remplacer dans mon ancien poste. Je reçois aussi beaucoup de courriels, comme tout le monde d'ailleurs. Mes journées sont très variées, car je suis appelé à travailler avec mes collèges des Ressources humaines et les gestionnaires. J'ai beaucoup de rencontres également.

De quelle réalisation professionnelle êtes-vous le plus fier?
Quand je suis arrivé à l'Agence, je n'avais pas de guide à suivre, tout était à construire, notamment quant à la façon dont nous allions utiliser les données (seulement connaitre le nombre d'employés était un défi avec les systèmes qu'on avait). Pendant toutes les années où j'ai travaillé à l'Agence, j'ai progressivement amélioré nos façons d'écrire les rapports et de présenter les résultats en procédant par essais et erreurs, jusqu'à ce qu'on trouve la bonne façon de faire.

Qu'est-ce qui vous a aidé le plus dans votre carrière?
Selon moi, ça prend toujours un peu de chance pour une carrière satisfaisante. Je pense que la chance que j'ai eue, c'est ma première opportunité en tant que gestionnaire il y a plusieurs années. Je me nourris beaucoup des gens qui m'entourent, donc je dirais que mes collègues ont eu un grand impact sur mon développement professionnel. Je pense que c'est important d'avoir un milieu de travail agréable. On peut prendre son emploi au sérieux sans nécessairement toujours se prendre au sérieux. Il faut faire preuve d'humilité et souhaiter apprendre des autres.

Quel conseil donneriez-vous à un enfant ou à un jeune adulte?
Travailler fort, être curieux et ne pas se laisser imposer des limites quand on pense être capable de faire ce qu'on désire accomplir. J'ai longtemps été la seule personne en fauteuil roulant à l'école et je me suis souvent fait imposer des limites. Il faut seulement avoir le courage d'accomplir ce que l'on veut et ne pas laisser les autres nous fixer des limites.

De quelle façon occupez-vous votre temps libre?
J'aime la musique. Je n'en joue pas, mais j'aime découvrir de nouveaux artistes. J'aime aussi beaucoup la lecture, l'actualité, et j'aime bien écrire des numéros humoristiques dans mes temps libres. J'ai fait cinq spectacles d'humour où je ris de mon handicap et de la façon dont les gens réagissent à mon handicap. Cela me permet de sortir du cadre plus rigide du travail : je crois que l'humour est une bonne façon de le faire.

Comment avez-vous concilié ou conciliez-vous le travail et votre temps libre?
L'important, c'est de décrocher quand la journée est terminée. Je crois que la coupure entre le travail et la maison est essentielle. Il faut se donner le droit à des temps libres et de pouvoir voir des amis. D'après moi, quand on est trop investi dans le travail, il y a le danger de s'épuiser et de peut-être épuiser les autres autour de soi également. La musique est une forme de méditation pour moi. L'humour aussi me fait décrocher, mais d'une manière totalement différente. Écrire un numéro et l'apprendre par cœur ne ressemble en rien à ce que je fais au travail. Et finalement, voyager me fait décrocher instantanément.

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