AstroSat : la technologie canadienne embarquée sur le premier observatoire spatial indien permet d'observer l'Univers de façon unique
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État : actif
Le Canada a fourni trois capteurs sensibles du télescope imageur dans l'ultraviolet (UVIT) embarqué sur AstroSat, le premier observatoire astronomique de l'Organisation indienne de recherche spatiale, destiné à l'étude de corps célestes chauds émettant un rayonnement à haute énergie, comme les jeunes étoiles et les trous noirs.
Puissant et de conception unique, AstroSat est doté de cinq instruments qui permettent d'observer ces cibles dans plusieurs longueurs d'onde en même temps (des rayons X à la lumière visible).
Les principaux objectifs scientifiques de la mission AstroSat sont les suivants :
- comprendre les phénomènes à haute énergie dans les systèmes stellaires hors de notre galaxie, dont ceux comptant un trou noir;
- estimer l'intensité du champ magnétique d'étoiles à neutrons pour aider les scientifiques à mieux comprendre ces résidus d'étoiles en fin de vie;
- détecter de nouveaux sursauts brillants de rayons X pour en savoir plus sur leur origine;
- réaliser des relevés astronomiques dans l'ultraviolet pour mesurer à quelle fréquence les nouvelles étoiles se forment dans les galaxies et peut-être même découvrir de nouveaux types de corps célestes.
Le rôle du Canada dans la mission
L'Agence spatiale canadienne (ASC) a codirigé avec le Conseil national de recherches du Canada (CNRC) le développement des trois détecteurs canadiens d'UVIT, le télescope double d'AstroSat d'imagerie dans l'ultraviolet et la lumière visible. « Le Canada n'avait jamais mis au point cette technologie auparavant », précise le Pr John Hutchings du CNRC, chercheur principal de la contribution canadienne. « En captant chaque photon, les détecteurs enregistrent les coordonnées de sa provenance et l'heure où il a été capté. Ces données servent ensuite à créer une image. Les télescopes d'UVIT ont des capacités largement supérieures à celles des télescopes précédents et permettent d'observer de bien plus grandes régions du ciel. »
Grâce à la contribution du Canada à la mission AstroSat, notre pays se voit accorder du temps d'observation, ce qui signifie des possibilités de recherche uniques pour les astronomes canadiens.
L'ASC soutient financièrement des universités canadiennes pour des recherches faisant appel à des données d'AstroSat.
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Chercheur | Établissement | Résumé |
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Aaron B. Pearlman, Ph. D. | Université McGill |
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Pr Craig Heinke | Université de l'Alberta |
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Pr Erik Rosolowsky | Université de l'Alberta |
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Pr Samar Safi-Harb | Université du Manitoba |
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Pr Matthew Taylor | Université de Calgary |
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Pr Denis Leahy | Université de Calgary |
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Chercheur/chercheuse | Établissement | Résumé |
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Pre Pauline Barmby | Université Western |
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Pr Denis Leahy | Université de Calgary |
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Pr Erik Rosolowsky | Université de l'Alberta |
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Chercheur | Établissement | Résumé |
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Pr Patrick Côté | Université de Victoria |
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Pr Denis Leahy | Université de Calgary |
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Pr Erik Rosolowsky | Université de l'Alberta |
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Avec les rayons X, les rayons ultraviolets sont la principale source d'information sur les objets célestes les plus chauds, comme les trous noirs, les naines blanches chaudes, les étoiles à neutrons et les quasars. On peut observer la lumière ultraviolette principalement à partir de l'espace. Les astronomes doivent donc explorer l'Univers dans l'ultraviolet avec des télescopes comme Hubble, GALEX et AstroSat.
Collaborateurs
- Organisation indienne de recherche spatiale
- Institut Tata de recherche fondamentale
- Institut indien d'astrophysique
- Centre interuniversitaire d'astronomie et d'astrophysique
- Institut de recherche Raman
- Université de Leicester, Royaume-Uni
- Agence spatiale canadienne
- Conseil national de recherches du Canada
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