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Rencontrez l'astronaute canadien Jeremy Hansen

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Publié le 13 mai 2014

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Rencontrez l'astronaute canadien Jeremy Hansen

2014-05-13 - Jeune garçon grandissant sur une ferme dans le Sud de l'Ontario, Jeremy Hansen a modifié sa cabane dans un arbre pour qu'elle ressemble à une fusée. À l'âge de 12 ans, il s'est joint aux cadets de l'air et est plus tard devenu pilote de chasseur CF-18. Explorateur moderne, il a vécu dans des cavernes souterraines, pris part à des expéditions géologiques dans l'Extrême-Arctique et est toujours prêt pour l'aventure.

Le 13 mai 2009, il a été recruté comme l'un de deux nouveaux astronautes canadiens après un processus d'une durée d'un an. À l'occasion du 5e anniversaire de son recrutement, apprenez à mieux connaître Jeremy en visionnant ce profil vidéo.

(Source : Agence spatiale canadienne.)

Transcription

Jeremy Hansen :

Je suis né et j’ai grandi sur une ferme du sud de l’Ontario, près de London, et je ne me souviens pas d’une période où je n’ai pas voulu être astronaute. D’aussi loin que je me souvienne, j’ai toujours été fasciné par l’exploration spatiale. Je regardais une photo de Neil Armstrong sur la Lune et je voulais découvrir ce que l’on ressent lorsqu’on quitte la Terre et qu’on l’observe depuis l’espace. Je n’étais pas le garçon cool de l’école. J’étais plutôt un « nerd », j’imagine, car je m’intéressais aux sciences et à la technologie. J’étais très chanceux par contre, car plusieurs de mes proches, à commencer par mes parents et des enseignants, m’encourageaient et me disaient qu’en tant que Canadien, j’avais de grandes occasions à saisir. Lorsque j’ai eu 12 ans, mon père m’a parlé du programme des cadets de l’air et les choses incroyables que j’y ai vécues ont eu des répercussions majeures sur ma carrière. Quand j’ai quitté l’école secondaire pour poursuivre mes études au Collège militaire royal du Canada, à Kingston, savais que je voulais étudier en ingénierie, alors je me suis inscrit au programme des sciences spatiales, qui est en quelque sorte un mélange de génie et de physique. C’était le programme qui me convenait le plus et j’ai été fasciné du début à la fin par ce que j’y ai appris. Après avoir obtenu mon baccalauréat, comme il y avait un délai dans la formation des pilotes, j’ai décidé de rester au Collège et de faire maîtrise, ce qui finalement tombait vraiment à point pour moi, car j’ai pu obtenir ma maîtrise avant d’entreprendre ma formation de pilote. Quand j’ai reçu mon brevet de pilote militaire, j’ai demandé à devenir pilote de chasseur à réaction. J’ai donc déménagé à Cold Lake, en Alberta, et j’ai commencé ma formation à bord du CF 18. En fait, j’ai passé l’ensemble de ma carrière de pilote de chasseur à Cold Lake.

J’ai appris de diverses sources que l’Agence spatiale canadienne était à la recherche d’astronautes. J’ai vu la nouvelle sur CBC News. Mes parents ont vu l’annonce dans le journal et bon nombre de mes amis et collègues ont communiqué avec moi pour m’annoncer qu’ils avaient vu l’appel de candidatures. La campagne de recrutement comportait de nombreux défis, en particulier à Halifax, où nous nous sommes rendus au simulateur d’avaries de combat de la Marine. Nous avons reçu une formation d’une journée sur la lutte contre les inondations dans cet incroyable simulateur, qui comprend des salles où des incendies font rage. On s’y croirait comme dans un barbecue! Nous devions tenter d’éteindre un feu qui ne peut être éteint, et il y avait des trous dans les murs par lesquels de l’eau glaciale jaillissait. Ce fut vraiment une journée où l’on nous en a fait voir de toutes les couleurs! À la fin de l’exercice, alors que nous accomplissions notre dernière tâche, c’est tout juste si nous étions encore capables de nous tenir debout. Ce fut sans aucun doute l’une des expériences les plus difficiles de ma vie, mais en même temps très enrichissante.

Le métier d’astronaute n’a rien de banal. Il se passe toujours quelque chose de nouveau, de nouvelles tâches, de nouveaux cours, de nouvelles compétences à acquérir, par exemple en matière de robotique ou de sortie extravéhiculaire. J’apprends le russe depuis mon recrutement. Je reviens souvent au Canada. Je rencontre de nombreux Canadiens partout au pays. Je voyage à l’étranger. Tout ce que je fais est fascinant et intéressant. Et si jamais je ne me rends jamais dans l’espace, mon travail d’astronaute sur Terre en aura absolument valu la peine!

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