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Chris Hadfield parle à 820 élèves en direct de l'espace

Description

Publiée le 21 janvier, 2013

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Chris Hadfield parle à 820 élèves en direct de l'espace

(Événement en anglais)

2013-01-17 - Le 17 janvier 2013, Chris Hadfield a pris part à une liaison espace-Terre avec quelques 820 élèves rassemblés à l'École publique Chris Hadfield à Milton, ON, la ville où il a grandit. Avec l'aide de son collègue Jeremy Hansen qui animait l'événement, Hadfield a répondu aux questions des jeunes et même joué de la guitare alors qu'il flottait 380 km en orbite au-dessus de la Terre à bord de la Station spatiale internationale. (Sources : Agence spatiale canadienne, NASA.)

Transcription

Jeremy Hansen : Bonjour, Chris! C’est Jeremy. Content de te voir dans l’espace, comme toujours. Il faut que je te dise, c’est vraiment super! Ton école est géniale! Et j’ai vu une photo de toi à l’entrée faite à partir de photos d’élèves de l’école... j’ai trouvé cela fameux! Oui, géniale, ton école ici. Il y a des élèves très enthousiastes ici qui veulent en apprendre un peu plus sur l’espace, alors je vais commencer la période de questions. En passant, Chris, je serai toujours là. Bon, écoutez tout le monde, Chris ne peut pas nous voir, même si nous, nous le voyons. Il peut seulement nous entendre. Je serai là, Chris, alors si tu as besoin d’aide ou plus d’explications, tu n’as qu’à me le demander. Voici notre première question.

Sundas Siddiqui : Bonjour, commandant Hadfield. Je m’appelle Sundas Siddiqui et je suis en 5e année. J’aimerais savoir ce que vous auriez vu de plus génial dans l’espace.

Chris Hadfield : Bonjour, Sundas. La chose la plus géniale que j’ai vue dans l’espace... voyons voir. Je pense que ce que j’ai vu de plus génial dans l’espace, c’est le lever du soleil. Lorsque le soleil se lève, Sundas, c’est magnifique. Après avoir fait le tour de la Terre, c’est comme si nous foncions vers le soleil. Et tout l’horizon se met à briller d’une belle couleur orangée et de toutes les couleurs de l’arc-en-ciel. Puis le soleil apparait et, aussitôt, l’extérieur de la station spatiale et les grands panneaux solaires qu’on voit par les hublots prennent une couleur rouge sang, puis jaune et orange, et ensuite bleue lorsque la lumière les frappe, puis soudainement, c’est le jour. Cela se passe si vite... et cela arrive 16 fois par jour. Oui, je pense que la chose la plus géniale, c’est le lever du soleil.

Jeremy Hansen : Bonne question! Et comme Chris Hadfield est dans l’espace, cela prend quelques secondes pour que nos questions se rendent jusqu’à lui et pour que ses réponses nous reviennent.

Élève : Bonjour, commandant Hadfield. Je m’appelle [nom inintelligible] et je suis en 3e année. J’aimerais savoir si vous pensez trouver quelque chose d’intéressant dans l’espace que vous pourrez utiliser dans le domaine des sciences. Si c’est le cas, qu’est-ce que cela pourrait être?

Chris Hadfield : Nous faisons toutes sortes de découvertes. Ici, derrière moi, il y a une expérience canadienne qui porte sur la façon d’améliorer certains matériaux, comme la peinture, en dissolvant dans un liquide de toutes petites particules qui ne réagissent pas de la même façon sur Terre à cause de la gravité. Nous collectons aussi de l’énergie de l’univers pour essayer de comprendre de quoi il est fait. Nous collectons de la matière noire et nous essayons de comprendre l’antimatière. Pour cette collecte, nous avons placé un gros aimant sur le dessus de la station spatiale. Et nous étudions aussi le corps humain pour savoir comment notre corps fonctionne le mieux, comment on trouve notre équilibre, comment on voit. Parce que sans gravité, bien des choses changent. Alors c’est un excellent laboratoire pour étudier le corps humain. Je pense que bien des choses que nous allons découvrir ici nous aideront à mieux comprendre l’univers et à améliorer notre vie sur Terre.

Riley Ford [ph] : Bonjour, commandant Hadfield. Je m’appelle Riley Ford [ph] et je suis en 4e année. Savez‑vous si des organismes vivants existent dans l’espace?

Chris Hadfield : Riley, c’est une bonne question. Nous avons essayé d’en trouver. Nous avons envoyé des sondes vers à peu près toutes les planètes du système solaire et vers deux lunes. Nous l’avons fait aussi pour quelques astéroïdes. Il y a même deux engins spatiaux qui sont sortis du système solaire, pour ainsi dire, là où le soleil n’a plus d’influence. C’est à cette limite que nous sommes rendus. Et nous n’avons trouvé aucun organisme vivant ailleurs que sur la Terre et ici, dans la Station spatiale internationale. Nous cherchons. Mais nous venons juste de découvrir, à l’aide du télescope Hubble et d’autres télescopes, qu’il est possible que des planètes tournent autour de la plupart des étoiles. Juste dans notre galaxie, il y a des milliards d’étoiles. Il y a donc des milliards de milliards de planètes. Alors, ce n’est probablement pas parce qu’il n’y a pas d’autres organismes vivants, c’est probablement juste parce que nous ne les avons pas découverts encore.

Riley Ford [ph] :  Merci.

Élève : Bonjour, commandant Hadfield. Je m’appelle [nom inintelligible] et je suis en 1re année. J’aimerais savoir ce qui est le plus difficile dans le fait de diriger l’ISS?

Chris Hadfield : Ce qui est le plus difficile dans le fait de diriger l’ISS? Je dirais que ce qui est le plus difficile, c’est d’être toujours prêt à devoir faire face au pire. Parce que lorsque tout va bien, c’est facile de diriger. Quand tout le monde passe du bon temps et que rien n’est brisé, alors ce n’est pas si difficile d’être le responsable. Mais il faut être prêt en tout temps. On ne peut pas se permettre d’être pris par surprise lorsque les choses tournent mal. Alors, à mon avis, le plus difficile dans le fait d’être le responsable, c’est d’être toujours prêt, pour faire ce qu’il faut lorsque ça va mal. Cela pourrait être un météorite qui passe à travers la paroi ici, ce qui ferait chuter la pression, ou si un feu éclatait, en encore si un membre de la famille de l’équipage tombait malade – quelque chose comme ça. C’est donc ça le plus difficile, toujours être prêt au cas où les choses iraient mal.

Élève : Merci.

Jeremy Hansen :Bon, eh bien, Chris, je pense que c’est le moment de faire un tour de passe-passe spatial. On a d’autres questions, mais peut-être que tu pourrais nous faire un petit truc – une acrobatie ou quelque chose du genre.

[Rires et acclamations.]

Ibrahim Vakil : Bonjour, commandant Hadfield. Je m’appelle Ibrahim Vakil et je suis en 6e année. J’aimerais savoir ce que subit notre corps quand on est dans l’espace pendant une longue période.

Chris Hadfield : Notre corps connait beaucoup de changements lorsqu’il n’y a plus de gravité. Premièrement, on ne sait plus comment garder son équilibre. On ne peut plus distinguer le haut du bas. Je peux me déplacer comme je veux et on dirait tout le temps que je suis orienté vers le haut, peu importe ma position. C’est donc très déroutant au début de n’avoir ni de haut ni de bas. Le corps en est tout embrouillé. Ensuite, la gravité ne tire plus le sang vers les pieds. Toute la circulation des fluides corporels change. C’est comme se tenir la tête en bas, alors on a un gros mal de tête et tout monte à la tête. On se retrouve avec une grosse tête congestionnée. Le corps décide aussi qu’il n’a plus besoin d’un squelette solide, alors le squelette commence à s’affaiblir. Alors nous faisons beaucoup d’exercice : deux heures par jour, pour maintenir un bon squelette et de bons muscles. Pour le reste, on s’habitue à être dans l’espace en quelque sorte. Mes jambes sont devenues toutes maigres ici dans l’espace parce que la gravité ne tire pas le sang dans mes jambes. Il y a un minimum de fluide dans mes jambes. Mais quand je vais revenir à la maison, tout se replacera et je me réadapterai à ma vie de terrien. Mais maintenant, je suis un être de l’espace.

Nikky Rodriguez : Bonjour, commandant Hadfield. Je m’appelle Nikky Rodriguez et je suis en 2e année. J’aimerais savoir de quoi ont vraiment l’air les étoiles lorsqu’on s’en approche. J’aimerais le savoir pour pouvoir mieux les dessiner.

Chris Hadfield : Il y a des étoiles de toute taille. La nôtre est juste une petite étoile. Le Soleil est un genre de petite étoile jaune. Il y a des étoiles rouges. D’autres étoiles ont une couleur brunâtre. Il y a d’énormes étoiles blanches. Certaines autres brillent d’une couleur bleuâtre. Cela dépend de leurs composants chimiques et de leur intensité. Mais depuis la station spatiale, sais-tu de quoi elles ont l’air? On dirait des points de lumière parfaits, comme de superbes diamants de lumière absolument parfaits. Elles ne scintillent même pas. Ce sont simplement des points de lumière intenses et brillants. C’est à ça que ressemblent les étoiles à partir d’ici. Parce qu’il n’y a rien entre elles et nous. Entre mes yeux et les étoiles, rien n’arrête la lumière. Elles sont parfaites.

Nikky Rodriguez : Merci.

James Campbell : Bonjour, commandant Hadfield. Je m’appelle James Campbell et je suis en 8e année. Il parait que, lorsqu’on va dans un vaisseau spatial, on se déplace si vite que, lorsqu’on revient sur Terre, on est plus jeune de 0,00001 seconde. Est-ce que c’est vrai et, si c’est le cas, comment ça se fait?

Chris Hadfield : Un des membres les plus intelligents de l’espèce humaine qui a existé – un des humains les plus intelligents de tous les temps – était un homme du nom d’Albert. Et c’est Albert qui a fait les calculs pour trouver ce résultat. Il lui était impossible de prouver ses calculs, mais Albert a compris de quoi il en retournait. Il a compris qu’en faisant le calcul, plus on va vite, plus le temps ralentit. Et si on va à la vitesse de la lumière, le temps ralentit beaucoup, beaucoup. La lumière – tu sais, le Soleil produit de la lumière qui prend quelques minutes pour se rendre jusqu’à la Terre – la lumière va à la vitesse de 300 000 kilomètres par seconde. 300 000 kilomètres chaque seconde! C’est très rapide, comme vitesse. Nous n’allons qu’à 8 kilomètres par seconde. Et vous allez à une vitesse beaucoup plus lente que moi. Donc, mon temps s’écoule à une vitesse un tout petit peu différente de la vôtre. Mais si j’allais beaucoup plus vite, alors ce qui serait pour moi une seconde pourrait sembler une minute pour vous. Donc, lorsque je reviendrais sur Terre, vous seriez beaucoup plus vieux que moi. Mais notre vitesse n’est absolument jamais si rapide. Et je ne sais franchement pas si je vais pouvoir ressentir cette différence de 0,00001 seconde. Peut-être si on va plus vite, on ressentira la différence, mais pour le moment, ce n’est pas le cas. Et ce Albert, c’était Albert Einstein.

James Campbell : Merci.

Lisa Who [ph] : Bonjour, commandant Hadfield. Je m’appelle Lisa Who [ph] et je suis en 7e année. Les changements de température et l’humidité ont un effet sur le son et la forme d’une guitare. Pouvez-vous me dire si le son de votre guitare dans l’ISS est différent de celui qu’elle produit sur Terre? Devez-vous modifier votre guitare d’une certaine manière ou changer votre façon de jouer pour obtenir un beau son?

Chris Hadfield : Oui, la température et l’humidité ont effet sur une guitare... comme sur cette guitare. Cette guitare est en bois. Elle a été fabriquée à Vancouver. C’est une guitare Larrivée. Mais je remarque qu’ici, dans la station spatiale, je dois l’accorder plus souvent. Elle semble se désaccorder un peu plus souvent, en partie à cause de l’air sec ici. En partie, toutefois, parce que je ne peux jamais déposer ma guitare à un endroit. Généralement, il faut que je l’accroche quelque part et je me sers des clés pour l’accrocher. Je dois donc toujours l’accorder. Mais finalement, elle produit un assez beau son. Tiens, je vais en jouer un peu. [Joue de la guitare.] Le son est assez beau, en fait. [Applaudissements et acclamations.]

Jeremy Hansen : Je ne sais pas si le microphone capte les applaudissements et les acclamations, Chris, mais tout le monde a bien aimé ça.

Lisa Who [ph] : Merci.

Élève : Bonjour, commandant Hadfield. Comment est-ce que je peux devenir astronaute?

Chris Hadfield : C’est une bonne question. Comment peux-tu devenir astronaute? À vrai dire, comment peux-tu devenir quoi que ce soit? Tu sais, comment peux-tu devenir directeur de l’école publique Chris-Hadfield? Ou le maire de Milton? Ou un pilote de ligne comme mon père? Ou qui que ce soit, tu sais? Comment vas-tu t’y prendre pour devenir quoi que ce soit? En partie, tout d’abord, en décidant ce que tu souhaiterais faire. Penses-y : « Qu’est-ce que je souhaiterais faire? » Parce que cela devrait être quelque chose de très stimulant pour toi. Quelque chose que tu veux vraiment faire. Ensuite, commence à devenir cette personne. Tu peux commencer aujourd’hui à devenir un astronaute. Mais cela n’arrive pas du jour au lendemain. Tu peux demander à Jeremy. Cela prend de nombreuses années. Mais chaque décision que tu prends te fait devenir un peu cette personne que tu seras demain, et le jour d’après, et le jour suivant. Alors si tu veux devenir astronaute, tu dois rester en forme, tu dois penser, tu sais, à ne pas devenir gros, tu dois surveiller ce que tu manges et faire de l’exercice. Il faut apprendre des choses, alors il faut choisir les cours que tu vas suivre et la façon dont tu vas étudier, et ce que tu vas regarder à la télévision. Et tu dois apprendre à travailler. Alors tu pourrais penser à faire des travaux domestiques, occuper un emploi d’été, ou encore livrer des journaux, par exemple. Ensuite, tu pourrais penser à la façon dont tu pourras faire tes études, à l’emploi que tu vas trouver. Et jour après jour... on ne décide pas simplement de devenir astronaute. Il faut s’efforcer de devenir ce qu’on veut être. Alors ce que je recommande, c’est de commencer à y penser et de prendre conscience que les décisions que tu prends tous les jours te font devenir ce que tu seras demain.

Élève : Bonjour, commandant Hadfield. Quelle a été votre source d’inspiration pour devenir l’astronaute canadien qui a connu le plus de succès?

Chris Hadfield : Euh, l’astronaute canadien qui a connu le plus de succès? Je ne sais pas si je suis l’astronaute canadien qui a connu le plus succès. C’est moi qui suis dans l’espace actuellement, mais Marc Garneau, le premier Canadien à aller dans l’espace, y est venu trois fois. Et Julie Payette a été ingénieure en chef de la navette spatiale. Elle était alors responsable de tout à bord de la navette spatiale. Nous avons donc eu de très bons astronautes qui ont connu du succès. Mais si je fais ce que je fais maintenant, c’est parce que je m’y suis mis lorsque j’avais ton âge. Lorsque j’avais... avant même d’avoir 10 ans, j’ai décidé d’être un astronaute. Et je me suis attelé à la tâche. À étudier et à y penser. Et à préparer mon corps dans ce but. Et j’ai étudié toute ma vie, tout comme je me suis entrainé, j’ai pensé à ce que je voulais faire dans la vie et j’ai fait ce qu’il fallait pour y arriver. Et maintenant, après tout ce temps, je suis vieux – j’ai 53 ans –, j’ai la chance de me trouver et de jouer de la guitare à bord d’un vaisseau spatial et, à vrai dire, d’être aux commandes d’un vaisseau spatial. Alors je pense que, si quelque chose fait de moi un astronaute qui connait du succès, c’est le fait d’avoir poursuivi mon rêve et d’y avoir consacré de nombreux efforts pendant de longues années.

Élève : Merci.

Élève : Bonjour, commandant Hadfield. Quelle est la première chose que vous aimeriez faire lorsque vous reviendrez à la maison?

Chris Hadfield : La première chose que j’aimerais lorsque je vais revenir à la maison, c’est de prendre une douche chaude. Parce que dans la station spatiale, il n’y a pas d’eau courante. Il n’y a qu’un petit robinet pour avoir de l’eau pour boire. Alors quand on veut se laver, on doit utiliser des débarbouillettes ou de petites serviettes. Et j’aime beaucoup prendre une douche chaude, laisser couler l’eau sur moi et me laver de cette façon. Alors voilà... Je peux encore parler à ma famille à partir d’ici, je peux très bien faire mon travail et la nourriture est bonne, mais je ne peux pas prendre de douche chaude ou de bain chaud. Je pense que c’est ça que je vais apprécier le plus.

Élève : Merci.

Jeremy Hansen : Sais-tu, Chris, on ne peut pas faire autrement que de voir les hublots derrière toi. Que vois-tu par ces hublots?

Chris Hadfield : Voyons voir. Je peux voir la Terre. Je peux voir où on est actuellement, c’est-à-dire tout près de la côte de l’Amérique du Sud. Je peux voir l’espace en regardant vers le haut, mais je vois aussi la station spatiale. Je peux voir les grands panneaux solaires et les éléments de la station spatiale. Mais par là, c’est l’univers, et par là, c’est la Terre. Et la Terre, c’est cette belle grande courbe bleue. C’est tout simplement... c’est magnifique. Et c’est vraiment amusant d’aller vers le hublot en flottant et d’y voir l’Amérique du Sud en ce moment. C’est comme... un cadeau... comme un cadeau qui s’ouvre soudainement chaque fois qu’on regarde par le hublot.

Élève : Bonjour, commandant Hadfield. Est-ce que votre famille vous manque quand vous êtes dans l’espace?

Chris Hadfield : C’est une bonne question. Oui, elle me manque. J’essaie de parler à ma femme presque tous les jours. Quant à mes enfants, je leur parle assez souvent. J’ai trois enfants : je leur envoie des courriels et, parfois, je peux leur parler comme je te parle maintenant, par vidéo. Et parfois, c’est comme un appel téléphonique avec Skype. Je peux donc leur parler. Mais je ne peux pas les toucher ni les serrer dans mes bras. Je ne les vois pas en personne. Alors oui, ils me manquent.

Jeremy Hansen : Alors Chris, il semble qu’il ne nous reste qu’une minute. Je me demandais s’il y avait autre message que tu voulais nous transmettre aujourd’hui. Et nous aimerions vraiment voir un ou deux autres tours de passe-passe de l’espace avant que la communication soit coupée.

Chris Hadfield : Très bien, alors. Ça, c’est ma montre. C’est vraiment génial de vivre en apesanteur. C’est comme... de la magie. C’est comme d’avoir de superpouvoirs qui permettent de voler, de planer et de filer d’un endroit à l’autre. C’est tellement amusant d’être en apesanteur. Et si je suis ici, c’est parce que, premièrement, j’en ai décidé ainsi – c’est ce que j’ai décidé que je voulais faire dans la vie – et, deuxièmement, je m’y suis consacré toute ma vie. Alors je veux vraiment rappeler à tous les « Hadfield Hawks » de penser à cela. Qu’est-ce que vous allez faire de votre vie? Vous allez devenir quelque chose. Pourquoi ne pas choisir ce que vous voudriez devenir et, ensuite, commencer à suivre les étapes pour devenir cette personne? Vous pouvez le faire lentement, un jour à la fois. De cette façon, c’est fascinant – un jour à la fois, une étape à la fois – de constater jusqu’où la vie peut vous mener. Jeremy Hansen, qui est avec vous, et moi-même ici dans la station spatiale... nous en sommes la preuve. Je suis heureux d’avoir été avec vous à Milton. Bonjour à tous ceux qui sont là dans la salle. Je vais faire de mon mieux pour prendre une bonne photo de Milton à partir d’ici dès que les nuages se dissiperont et que nous passerons au-dessus. Au plaisir de vous voir à mon retour!

[Applaudissements et acclamations.]

M. Marks, directeur : Commandant Hadfield, ici M. Marks, le directeur. Au nom de tous les élèves, du personnel et des parents, et de tous ceux sur Terre qui ont pu assister à cette transmission, merci. Je vous souhaite la meilleure des missions et j’ai hâte de vous voir à votre retour.

Chris Hadfield : Merci beaucoup. Je vais jouer un peu de musique pour terminer.

[Chris Hadfield joue de la guitare.]

Chris Hadfield : Au revoir, tout le monde!

[Applaudissements et acclamations.]

Centre de contrôle de mission : Station, ici la régie du son de Houston. Ceci met fin à l’activité. Merci.

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