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Rencontrez l'astronaute canadien David Saint-Jacques

Description

Publiée le 13 mai, 2014

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Rencontrez l'astronaute canadien David Saint-Jacques

2014-05-13 - Dans sa jeunesse, David Saint-Jacques a voyagé de par le monde avec sa famille, encouragé à développer un esprit d'exploration, d'ouverture, de curiosité et d'altruisme. Ingénieur et astrophysicien, David est par la suite devenu médecin de famille et a pratiqué dans l'Arctique canadien.

Le 13 mai 2009, il a été recruté par l'Agence spatiale canadienne comme l'un de deux astronautes après un processus d'une durée d'un an. À l'occasion du 5e anniversaire de son recrutement, apprenez à mieux connaître David en visionnant ce profil vidéo. (Source : Agence spatiale canadienne.)

Transcription

David Saint-Jacques :

Je m’appelle David Saint-Jacques. Je suis astronaute de l’Agence spatiale canadienne. Je suis né à Québec et j’ai grandi à Montréal d’une famille où j’avais deux petits frères. Mes parents étaient des intellectuels. Mon père était professeur de physique et ma mère enseignait l’histoire et la littérature. Ma famille a toujours encouragé l’apprentissage, la lecture, la découverte, le voyage — beaucoup, beaucoup de voyages en famille. J’ai pratiquement grandi dans un camping-car avec tous ces voyages qu’on faisait l’été dans le monde. Quand j’étais petit garçon, un jour j’ai vu des photos de la Terre prises à partir de la Lune et ça m’a vraiment impressionné que quelqu’un devait être sur la Lune pour prendre cette photo-là. Ça m’a fait réaliser qu’il est possible de vivre l’aventure. Et c’est resté un peu dans ma vie comme une trame de fond qui m’a motivé à rester en forme, aller à l’université, apprendre des langues, voyager, toujours essayer de comprendre un peu plus l’univers dans lequel je vis. J’ai débuté mes études comme ingénieur, comme mon père et mon grand-père, et j’ai travaillé comme ingénieur quelques années. Après, j’ai fait un doctorat en astrophysique. J’ai travaillé longtemps comme astronome. J’ai eu la chance de visiter les observatoires et tous ces endroits incroyables où une équipe internationale se concentre à essayer de comprendre l’univers. C’est vraiment une des belles créations de l’esprit humain, cette compréhension-là de l’univers à l’extérieur de la Terre. Et de fil en aiguille, j’ai continué mes études et je suis devenu médecin et j’ai décidé de faire ma pratique de médecine familiale dans le grand Nord du Québec, au Nunavik, et j’étais attiré par le côté humain de l’expérience comme médecin, le désir de découvrir une autre culture. Les Inuits qui habitent le Nord du Québec, c’est vraiment une culture formidable à découvrir. Des gens qui nous donnent beaucoup à apprendre.

Un collègue un jour est entré dans mon bureau en disant : « Hé, David, on recrute des astronautes. Tu devrais appliquer. » Et ça m’a surpris. Je ne pensais plus à ça depuis longtemps, mais soudainement c’est comme si le monde avait arrêté de tourner. Il y a la voix d’un petit garçon dans ma tête qui me disait,
« Allez, David. S’il-te-plaît, essaie, ah, essaie, essaie, essaie ». C’était la voix du petit garçon que j’étais à l’époque, et je me suis décidé, oui, je le dois à ce petit garçon-là d’au moins essayer. Pendant un an on était testé sur tout ce qu’on peut être testé, c’est-à-dire médicalement, physiquement, en termes intellectuels, en termes de personnalité, en termes d’aptitude au pilotage, de la communication. À travers le processus de sélection, j’ai eu la chance de rencontrer les dizaines d’autres candidats, des gens formidables, d’horizons très variés, mais qui avaient en commun cet amour pour le programme spatial, cette conviction que c’est une belle chose qui vaut la peine d’être poursuivie.

Un des rôles importants qu’on a comme astronaute c’est d’être des porte-parole pour le programme spatial. On a la chance de pouvoir s’adresser aux enfants, aux étudiants d’université, aux journalistes, au public en général pour leur parler d’abord de ce métier d’astronaute, qui est un peu mystérieux, aussi pour leur expliquer l’importance du Programme spatial canadien pour notre richesse nationale, pour nos connaissances et ça me permet aussi de motiver les jeunes à s’impliquer dans l’avenir du pays pour faire du Canada un pays où il fait mieux vivre, où on est plus sain, où on a une vie plus confortable et plus sécuritaire.

David Saint-Jacques : New DDCU to the CETA cart.

Voix d’homme : Copy.

David Saint-Jacques : So that is secured by an adjustable on the zenith handrail of the CETA cart.

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