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Mission STS-52

Steve MacLean

Description de la mission

Écusson de la mission STS-52
Version textuelle

L'écusson de la mission de Steve MacLean rappelle et symbolise tous les aspects de la participation du Canada à la mission spatiale STS-52.

La feuille d'érable rouge représente la participation du Canada à la mission grâce au matériel et au logiciel de vol qui ont été conçus au Canada et aux expériences canadiennes qu'a menées l'astronaute canadien Steve MacLean. La feuille d'érable de plus grande taille et de couleur violette s'élevant au-dessus de l'horizon évoque les aurores boréales illuminant le firmament canadien et rappelle qu'au Canada, les sciences spatiales sont nées de la recherche sur les aurores boréales.

Le Canadarm, portant la feuille d'érable à son extrémité, se déploie de la soute de la navette pour signaler l'utilisation massive qui en a été faite dans les travaux d'évaluation du système de vision spatiale (SVS). Le Canadarm représente également d'autres pièces d'équipement canadien embarquées à bord de la navette, comme le SVS qui améliore le rendement du Canadarm.

La bande bleue démarquant la courbure terrestre symbolise l'atmosphère fragile de la Terre et l'importance de la recherche spatiale appliquée à la la science de l'atmosphère. Au cours de la mission, deux expériences canadiennes ont fourni des données sur la haute atmosphère. L'une visait l'étude des données sur le phénomène de la luminescence nocturne et l'autre portait sur la stratosphère, plus particulièrement sur la couche d'ozone protégeant la Terre.

Les cinq étoiles à la gauche de la queue de la navette et les deux autres à sa droite représentent le numéro assigné à la mission (52) ainsi que le nombre d'expériences canadiennes qui ont été effectuées (5 + 2 = 7).

La planète Mars est illustrée à gauche dans le ciel juste au-dessus de la Terre. Les recherches effectuées pendant la mission contribuent aux missions futures vers la planète rouge. La recherche en sciences des matériaux nous aide à mieux comprendre comment les matières plastiques et composites utilisées dans la construction des engins spatiaux se détériorent dans les conditions rigoureuses de l'espace. Les scientifiques et les ingénieurs peuvent tester de nouveaux revêtements protecteurs ainsi que des matériaux destinés spécialement à l'équipement spatial, comme la Station spatiale internationale. La technologie du système canadien de vision spatiale servira dans l'exploration de la planète Mars. Par ailleurs, les expériences sur les sciences de la vie, qui nous aident à mieux comprendre l'adaptation du corps humain aux vols spatiaux, nous permettent de nous préparer aux séjours plus longs en orbite, notamment pour les missions vers Mars.

Écusson de la mission STS-52. (Source : Agence spatiale canadienne.)


Lancement

Date : 22 octobre 1992

Heure : 13 h 09 min 39 s HAE

Site : Centre spatial Kennedy (KSC)


Atterrissage

Date : 1er novembre 1992

Heure : h 05 min 52 s HNE

Site : Centre spatial Kennedy (KSC)


Durée de la mission : 9 jours 20 h 56 min 13 s

Numéro de vol : STS-52

Orbiteur : Columbia

Charges utiles : Satellite laser de mesures géodynamiques (LAGEOS), Canadarm, capteur d'attitude (ASP), charge utile américaine sur la microgravité comprenant trois expériences, matériel et campagne d'études scientifiques canadiennes (CANEX-2), comprenant un total de sept expériences.

En octobre 1992, la navette spatiale Columbia a entrepris sa treizième envolée pour la mission STS-52. La navette a orbité autour de la Terre sur une trajectoire circulaire, à une altitude de 296 km et à une inclinaison de 28,5 degrés pendant la majeure partie de la mission de dix jours. Au cours des deux dernières journées, elle est passée à une altitude de 214 km.

La charge utile comprenait le satellite laser de mesures géodynamiques (LAGEOS) fourni par l'Italie et destiné à surveiller la dérive des continents. L'étage intermédiaire de recherche (IRIS) également fourni par l'Italie servait à porter le satellite à son orbite de croisière.

La charge utile américaine sur la microgravité se composait des trois expériences suivantes : matériel pour l'étude des phénomènes intéressant la solidification sur Terre et en orbite (MEPHISTO), expérience du point lambda (LPE) et système de mesure de l'accélération dans l'espace (SAMS). Parmi les autres éléments de la charge utile, on comptait le capteur d'attitude qui comprend le module capteur stellaire (MOS), le capteur terrestre infrarouge (LACES) et le capteur terrestre de lacet (YESS).

La campagne d'expériences canadiennes (CANEX-2) a été menée par Steve MacLean. Les sept expériences en technologie spatiale, en sciences spatiales, en traitement des matériaux et en sciences de la vie avaient des applications potentielles sur Terre dans une multitude de secteurs.

Le Canadarm, ou télémanipulateur, était également embarqué à bord de la navette. Le Canadarm a servi au déploiement du module cible canadien (MCC) et à l'évaluation du système de vision spatiale (SVS) qui consistait en un système expérimental de vision artificielle destiné à améliorer la précision avec laquelle les astronautes voient dans les conditions parfois défavorables de l'espace.

L'équipage de la mission STS-52

L'équipage de la mission STS-52

De gauche à droite. Devant : Charles L. Veach, Tamara E. Jernigan, William M. Shepherd. Derrière : Michael A. Baker, James D. Wetherbee et Steve MacLean. (Source : NASA.)

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