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David Lafrenière – Professeur

David Lafrenière

Source : Université de Montréal.

  • Citation : Tout peut susciter l'émerveillement. Soyez-y ouvert!
  • Scolarité :
    • Baccalauréat spécialisé en physique et en mathématiques, Université McGill
    • Maitrise en astronomie, Université de la Californie, Los Angeles
    • Doctorat en physique (astronomie), Université de Montréal
  • Poste : Professeur agrégé
  • Employeur : Université de Montréal

Quel est votre lien avec le télescope spatial James Webb?
Je fais partie de l'équipe scientifique chargée du NIRISS. Je suis le chercheur principal du programme 1201 d'observation en temps garanti avec le télescope James Webb, qui vise à étudier l'atmosphère d'exoplanètes.

Mon lien avec le télescope Webb remonte à environ, où j'étais encore aux études supérieures. J'ai pris part pour la première fois aux travaux de l'équipe du NIRISS, qui consistaient alors à simuler des observations afin d'aider à définir les objectifs scientifiques et à établir certaines spécifications de l'instrument. Ma participation s'est poursuivie jusqu'à ce qu'en , j'intègre officiellement l'équipe.

J'ai contribué à la conception de certains modes d'observation du NIRISS et à l'élaboration du programme scientifique de l'équipe. Je suis aussi un représentant canadien au JWST Users Committee (Comité des utilisateurs du télescope Webb).

Quelle partie de la mission de Webb vous passionne le plus?
J'aime tout de la mission, bien sûr! J'ai hâte en particulier au moment où on recevra la première série de données dans le mode SOSS (spectroscopie sans fente sur un seul objet) du NIRISS, pendant la mise en service. C'est le mode d'observation sur lequel j'ai passé le plus de temps ces 10 dernières années et ce sur quoi est basé le programme que je dirige. Aucun doute que la première image SOSS donnera des palpitations!

De façon plus générale, je suis très enthousiaste au sujet des observations tout à fait sans précédent de l'atmosphère d'exoplanètes que permettra le télescope Webb. J'ai hâte de voir ce qu'on apprendra de nouveau et d'inattendu. J'espère que le télescope Webb détectera l'atmosphère de planètes telluriques habitables. Ce serait génial!

Que préférez-vous dans votre travail?
Le défi intellectuel posé par la nature du travail; la liberté de choisir ce sur quoi me concentrer; la flexibilité des horaires; la satisfaction de transmettre mon savoir, d'être un guide et une source d'inspiration; les rencontres avec des personnes toujours fascinantes et inspirantes, qu'il s'agisse d'étudiants ou de chercheurs chevronnés; le travail d'équipe; la découverte de quelque chose d'inattendu; le fait de me perdre dans l'immensité de l'Univers; la fascination suscitée par les merveilles de la nature… et j'en passe. Ce n'est pas une seule chose, mais bien toutes ces choses qui rendent mon travail si gratifiant.

Comment avez-vous décidé votre cheminement de carrière?
Rendu à l'école secondaire, je savais déjà que ce qui me passionnait, c'était les sciences, et en particulier, la physique. Je ne peux pas dire pourquoi. Je préférais tout simplement lire et approfondir mes connaissances sur la physique plus que sur tout autre sujet, à l'école et dans mes temps libres.

Ensuite, sans trop y penser, j'ai continué à privilégier ce que j'aimais le plus – la physique – tout au long de mon parcours, et ça m'a mené là où je suis.

Quel conseil donneriez-vous à un jeune intéressé par les sciences spatiales?
Le travail d'équipe est essentiel. Sois conscient que tu as besoin des autres et ne doute jamais du fait que tu es un atout pour l'équipe.

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