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Astronautes recherchés – Épisode 3 : Sous pression

Description

Publiée le 7 avril, 2017

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Astronautes recherchés – Épisode 3 : Sous pression

2017-04-07 - Pour la quatrième fois de son histoire, le Canada recherche des personnes d'exception pour repousser les frontières de la science, de l'innovation et de l'exploration spatiale.

3772 Canadiens ont répondu à l'appel. À la suite des tests et évaluations préliminaires, 32 candidats sont passés à l'étape suivante du processus de sélection.

Dans cette vidéo, suivez ces 32 candidats lors de la deuxième série de tests d'aptitudes qui permettra à deux d'entre eux de poursuivre leur rêve de devenir l'un des prochains astronautes canadiens.

Visitez notre site Web pour découvrir qui est toujours dans la course! (Sources : Agence spatiale canadienne, NASA.)

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Transcription

Homme non identifié : O.K., on est prêt Dave, tiens-toi bien.

Dave Williams : Super!

Homme non identifié : Vue panoramique de Dave Williams transporté avec le Canadarm2. Il est le troisième Canadien à sortir dans l’espace, après Chris Hadfield et Steve MacLean.

Jeremy Hansen : Les sorties dans l’espace sont l’une des tâches les plus exigeantes pour les astronautes. Elles demandent de la force physique, de la concentration, des années d’entraînement et une compréhension totale du fonctionnement de la Station spatiale internationale.

Bonjour, ici Jeremy Hansen. La campagne de recrutement d’astronautes de l’Agence spatiale canadienne est en cours, et le deuxième tour de sélection est terminé. Les 32 candidats qui restent ont été soumis à des simulations de situation d’urgence pour mettre à l’épreuve leur résilience et leur capacité à réfléchir et réagir sous pression.

Femme non identifiée : Écoutez bien : le centre de contrôle de mission vient de nous dire qu’il y a des feux plus loin et possiblement des dommages causés par l’eau.

Homme non identifié : Trouve d’où vient la fumée, vite!

Jeremy Hansen : Ce genre d’évaluations permet d’évaluer si les candidats peuvent se débrouiller dans des situations stressantes et des contextes difficiles semblables à ce qui peut arriver dans l’espace.

Femme non identifiée : Quatre fuites.

Homme non identifié : Il y en a une, deux, trois : on peut mettre une cale.

Jeremy Hansen : Selon les divers scénarios qui leur étaient présentés, les candidats devaient démontrer leur capacité à résoudre des problèmes… à faire preuve de dextérité, de coordination… de leadership et, bien sûr, d’esprit d’équipe.

Femme non identifiée : D’abord on attache de ce côté, et ensuite ce côté-là, et on met un élastique autour.

Homme non identifié : Balayez avec les bras, balayez avec les bras.

Homme non identifié : Oh, en voilà une.

Jeremy Hansen : Ces capacités, ainsi qu’une forte détermination, sont essentielles pour aller dans l’espace. Comme l’environnement spatial est hostile, la capacité de s’adapter et de trouver des solutions créatives sous pression est cruciale.

Dave Williams : En tant qu’astronautes, nous passons des milliers d’heures à planifier et à  nous entraîner dans d’innombrables simulations, qui nous préparent pour à peu près tout ce qui peut arriver pendant une mission spatiale. Mais on ne sait jamais vraiment à quoi s’attendre jusqu’au jour J. L’espace est un environnement fascinant et parfois hostile, où il n’y a aucune place à l’erreur, car toute erreur peut avoir des conséquences catastrophiques.

À ma première sortie dans l’espace, mon collègue Rick Mastracchio et moi avons beaucoup parlé de ce qui arriverait lorsque nous sortirions par le sas et de la vue splendide que nous aurions de la Terre, 400 km plus bas. Personne ne veut figer sur place et avoir à retrouver ses repères en s’agrippant aux rails de la station.

Homme non identifié : O.K., Dave, si tu es prêt, je vais faire faire une promenade au Canadien avec le bras canadien.

Dave Williams : Hé, merci!

Dave Williams : Je me souviens de ma deuxième sortie dans l’espace. J’étais au bout du bras canadien pointant dans le vide, où je flottais, seul, à 400 kilomètres de la Terre. Je ne pouvais pas voir la station spatiale derrière moi, et ça m’a pris environ une minute pour me détendre, pour prendre de grandes respirations et profiter de la vue.

Homme non identifié : ETC… on rentre.

Femme non identifiée : Bien reçu.

Homme non identifié : Chose certaine, notre entraînement a vraiment été utile.

Femme non identifiée : Tout à fait d’accord.

Dave Williams : La complexité de nos tâches nous pousse souvent à la limite de nos capacités.

Homme non identifié : Vous devez entrer dans le radeau par n’importe quel moyen possible.

Femme non identifiée : Notre tâche est de déplacer les isotopes, toutes les balles du point A au point B.

Dave Williams : Les astronautes doivent avoir les compétences techniques et un bon esprit d’équipe pour réussir.

Femme non identifiée : Désolée, les gars.

Homme non identifié : On tient quelque chose, là.

Dave Williams : Ils doivent aussi pouvoir se concentrer et bien comprendre la situation pour éviter, prévoir ou gérer tout incident regrettable. La façon de régler un problème urgent dans l’espace peut faire la différence entre la vie et la mort, la nôtre comme celle de l’équipage.

Homme non identifié : Il faut accélérer les gars, plus vite, plus vite!

Femme non identifiée : Il y a un feu ici les gars!

Dave Williams : À cette étape-ci du processus, certaines simulations de situations d’urgence ne peuvent pas être résolues, et elles peuvent même pousser les candidats au bord de l’effondrement.

Jeremy Hansen : Quand j’ai moi-même vécu cette expérience en 2009, les situations d’urgence m’avaient semblé très réalistes, tout comme la pression et le sentiment d’urgence.

Homme non identifié : Étire-toi, étire-toi!

Jeremy Hansen : Nous devions combattre des incendies en tenue d’intervention complète. C’était comme un exercice cardiovasculaire, et les flammes nous donnaient de plus en plus chaud.

Homme non identifié : Le feu est au bout du couloir.

Jeremy Hansen : Tout de suite après, nous devions contenir une inondation dans de l’eau si froide qu’elle nous donnait des crampes aux mains et faisait chuter rapidement notre température. Notre équipe a été mise dans des situations où la voie à suivre n’était pas très claire et où les réponses n’étaient pas plus évidentes. C’est la réalité du travail des astronautes.

Homme non identifié : Les exercices doivent être faits en cadence. Il faut monter et descendre en même temps.

Tous : Un, hop! Deux, hop! Trois, hop! Quatre...

Jeremy Hansen : Les candidats doivent savoir garder leur sang-froid, suivre les procédures et trouver des solutions créatives.

Homme non identifié : Regardez ce qu’on peut faire avec les trois. On peut les enlever.

Femme non identifiée : (Chuchote) C’est génial, les gars.

Jeremy Hansen : Mais ce qui importe plus encore, c’est de pouvoir travailler en équipe et de persévérer. Il s’agit d’une étape importante dans notre quête pour identifier les prochains astronautes canadiens.

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