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Biographie de Julie Payette

Julie Payette

Julie Payette avant le lancement de la mission STS-127

Renseignements personnels : Née le à Montréal (Québec), Mme Payette pratique la course à pied, le ski, les sports de raquette et la plongée sous-marine. Elle détient une licence de pilote professionnel avec qualification sur hydravion. Mme Payette parle couramment le français et l'anglais, et peut converser en espagnol, en italien, en russe et en allemand. Elle est pianiste et s'est notamment produite avec l'Orchestre symphonique de Montréal, l'ensemble Piacere Vocale de Bâle (Suisse) et le Tafelmusik Baroque Orchestra and Chamber Choir de Toronto (Ontario).

Études : Études primaires et secondaires à Montréal. Baccalauréat international () au United World College of the Atlantic au pays de Galles (Royaume-Uni). Baccalauréat en génie électrique de l'Université McGill () et maîtrise en sciences appliquées (génie informatique) de l'Université de Toronto (). Certification en gouvernance des sociétés et désignation d'administratrice de sociétés certifiée de l'Université Laval (). Certification en cybersécurité de l'Université York ().

Affiliations : Mme Payette est membre de l'Ordre des ingénieurs du Québec et de l'Académie internationale d'astronautique. Membre du conseil d'administration du programme canadien de haute performance olympique « À nous le podium », de l'équipe du Comité olympique canadien, de Robotique FIRST Québec, de la Fondation du Centre des sciences de Montréal, de la faculté d'ingénierie de l'Université McGill, du comité consultatif Arts et Santé du Musée des beaux-arts de Montréal, du Festival Bach de Montréal et de Jeunesse sans drogue Canada. Membre du conseil d'administration de la Banque Nationale du Canada et de Développement Aéroport Saint-Hubert de Longueuil. Elle a siégé au Conseil de recherches en sciences naturelles et en génie (CRSNG) du Canada ainsi qu'au conseil d'administration de l'Université Queen's, du Collège des administrateurs de sociétés de l'Université Laval et du Lester B. Pearson United World College of the Pacific. Elle fait partie du groupe Les amies d'affaires.

Distinctions honorifiques : Mme Payette a reçu l'une des six bourses canadiennes qui lui a permis de fréquenter l'Atlantic College au pays de Galles (). Elle s'est ensuite vu remettre la bourse Greville-Smith (-) de l'Université McGill, la plus haute distinction honorifique de cet établissement décernée à un étudiant de premier cycle. Toujours à l'Université McGill, elle a été nommée Faculty Scholar et a obtenu son diplôme avec distinction (-). Le CRSNG lui a attribué une bourse d'études supérieures et elle a obtenu le Massey College Fellowship (-). En , le Conseil canadien des ingénieurs lui a décerné la distinction pour réalisation exceptionnelle par un jeune ingénieur. NASA Space Flight Medal ( et ). Chevalier de l'Ordre de la Pléiade de la Francophonie (). Chevalier de l'Ordre national du Québec (). Prix d'excellence pour le leadership au Canada de l'Université d'Ottawa (). Mme Payette a transporté le drapeau olympique à la cérémonie d'ouverture des Jeux olympiques d'hiver de Vancouver (Colombie-Britannique). Médaille d'or (la plus haute distinction) du Conseil canadien des ingénieurs professionnels (). Admise au Temple de la renommée de l'Aviation canadienne (). NASA Exceptional Service Medal (). L'école publique Julie-Payette ouvre ses portes à Whitby (Ontario) (). Médaille du jubilé de diamant de la reine Elizabeth II (). Grande Montréalaise, Ordre de Montréal (). Chevalier du Tastevin (Clos de Vougeot) (). Prix Parce que les mères sont le pivot familial, Rideau Hall (). Commandeure, Ordre de Montréal (). Compagnon de l'Ordre du Canada ().

Doctorats honoris causa : Université Queen's (); Université d'Ottawa (); Université Simon-Fraser (); Université Laval (); Université de Regina (); Université Royal Roads (); Université de Toronto (); Université de Victoria (); Université Nipissing (); Université McGill (); Université Mount Saint Vincent (); Université McMaster (); Université de Lethbridge (); Université Mount Allison (); Université de l'Alberta (); Université York (); Université de Waterloo (); Université Concordia (); Université de la Colombie-Britannique (); Université de Niagara, États-Unis (); Université Ryerson (); Université Vancouver Island (); Université Carleton (); Université de Moncton (); Université du Manitoba (); Université de Calgary (); British Columbia Institute of Technology ().

Expérience : Avant de se joindre au Programme spatial canadien, Mme Payette a participé à des activités de recherche en informatique, en traitement du langage naturel et en reconnaissance vocale automatique. Elle a travaillé à titre d'ingénieure de systèmes, chez IBM Canada (-), d'assistante à la recherche à l'Université de Toronto (-), de scientifique invitée au IBM Research Laboratory, à Zurich (Suisse) (), et d'ingénieure de recherche chez BNR/Nortel, à Montréal ().

En , Mme Payette a été sélectionnée par l'Agence spatiale canadienne (ASC) parmi 5330 candidats et candidates pour faire partie du groupe de quatre nouveaux astronautes canadiens. Après avoir suivi au Canada sa formation de base, elle a travaillé comme conseillère technique pour le système d'entretien mobile, un système perfectionné de robotique qui constitue la contribution canadienne à la Station spatiale internationale (SSI).

Durant sa préparation en vue de son affectation à une mission spatiale, Mme Payette a décroché sa licence de pilote professionnel, appris le russe et effectué, à titre de chercheure, 120 heures de vol parabolique (en micropesanteur). En , elle a obtenu son brevet de plongée en eaux profondes dans un scaphandre pressurisé à une atmosphère. Mme Payette a terminé sa formation au pilotage militaire en et obtenu le grade de capitaine sur le jet Tutor CT-114 (Snowbirds) à la base des Forces canadiennes Moose Jaw, en Saskatchewan. Elle a obtenu sa qualification militaire de vol aux instruments en et compte à ce jour plus de 1300 heures de vol. Mme Payette a été astronaute en chef de l'ASC de à .

Expérience à la NASA : Mme Payette s'est jointe au corps d'astronautes de la NASA en pour continuer sa formation au centre spatial Johnson, à Houston (Texas). Après avoir terminé sa formation de base d'astronaute en , elle a été affectée aux dossiers techniques de robotique au Bureau des astronautes. Mme Payette a participé à deux missions à bord de la navette spatiale (STS-96, en , et STS-127, en ), et compte plus de 611 heures de vol dans l'espace.

De à , Mme Payette a travaillé en Russie et en Europe en tant que représentante du corps des astronautes auprès des spécialistes et ingénieurs de la SSI. Elle était chargée entre autres de la vérification de l'équipement destiné à la SSI et de l'élaboration des procédures suivies par les équipages.

À partir de , Mme Payette a occupé le poste d'agent de liaison « capcom » (capsule communicator) au Centre de contrôle des missions, à Houston. En , Mme Payette a été capcom en chef pendant la mission STS-121. Le capcom est chargé de l'ensemble des communications entre l'équipe au sol et les astronautes en vol.

Expérience de vol spatial : Du au , Mme Payette a pris part à la mission STS-96 à bord de la navette spatiale Discovery. Au cours de cette mission, l'équipage a effectué le premier amarrage manuel de la navette à la SSI et a livré et installé quatre tonnes de matériel. Mme Payette occupait les fonctions de spécialiste de mission, était responsable des systèmes de la station, a supervisé une sortie dans l'espace et a manœuvré le bras robotisé Canadarm. Pendant la mission STS-96, la navette Discovery a fait 153 fois le tour de la Terre et parcouru plus de 6 millions de kilomètres en 9 jours, 19 heures et 13 minutes. Mme Payette était la première Canadienne à participer à une mission de construction de la SSI et à monter à bord de ce laboratoire orbital.

Du au , Julie Payette a agi en tant qu'ingénieure de vol au sein de l'équipage de la mission STS-127 à bord de la navette Endeavour. Il s'agissait de la 29e mission de navette à destination de la SSI. Dans le cadre de cette mission d'assemblage (2J/A) de la SSI, l'équipage a achevé la construction du module d'expérimentation japonais Kibo, installé des expériences scientifiques sur la plateforme d'exposition au vide sidéral du module japonais et livré au complexe orbital des pièces de rechange indispensables ainsi que des batteries de remplacement. La robotique a été mise à contribution pratiquement tous les jours et Mme Payette était aux commandes des trois bras robotisés spatiaux, soit le Canadarm de la navette, le Canadarm2 de la station spatiale et le télémanipulateur du module Kibo. Cette mission a réuni un nombre record de 13 astronautes, de cinq nationalités différentes, à bord de la SSI et de la navette qui y était amarrée. Autre fait marquant : c'était la première fois que deux Canadiens se trouvaient dans l'espace en même temps (Robert Thirsk). Lors de cette mission de 16 jours, les astronautes sont sortis cinq fois dans l'espace et ont fait 248 fois le tour de la Terre (plus de 10,5 millions de kilomètres).

En , Julie Payette a accepté une chaire de politique publique au prestigieux Woodrow Wilson International Center for Scholars, à Washington. En , Mme Payette a été nommée déléguée scientifique du Québec à Washington, relevant du ministère du Développement économique, de l'Innovation et de l'Exportation du Québec. Pendant cette affectation, Mme Payette est demeurée membre du corps des astronautes de l'ASC. En , Mme Payette a pris sa retraite de l'ASC pour devenir directrice du Centre des sciences de Montréal ainsi que vice-présidente de la Société immobilière du Canada, postes qu'elle a occupés jusqu'en . Le , il a été annoncé officiellement que Mme Payette serait la 29e gouverneure générale du Canada. Son installation a eu lieu le .

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